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301. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Il est pris par la trahison de deux filles de joie, & condamné au dernier supplice. […] Je condamne dans les pieces les portraits de la débauche.

302. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

Les Poètes Grecs n’ont pas voulu contraindre le cœur humain ; et ils ont laissé aux Spectateurs toute la liberté de s’attendrir et de fondre en larmes de compassion pour tous les Héros qu’ils faisaient mourir innocents : ce n’était que l’ordre du Destin qui les condamnait, et cet ordre était le seul point que les Spectateurs envisageaient. […] Je n’ai pû me résoudre à condamner un pareil amour ; d’autant plus que, dans toute la Tragédie, il n’y a point de ces Scènes molles et efféminées, qui tendent à corrompre le cœur, et contre lesquelles je me suis tant de fois et si vivement déclaré.

303. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186

D'où vient que Justinien par ses nouvelles Lois, condamne en de grosses peines ceux qui faisaient jurer ces femmes de ne point quitter la scène ; et pour leur donner la liberté de se convertir, il déclare ce serment nul et de nulle obligation.

304. (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435

les plus sages des Païens condamnaient-ils ces dérèglements outrés, et par leur exemple aussi bien que par leurs paroles, ils portaient leurs Concitoyens à s’éloigner de ces cruels et de ces funestes divertissements.

305. (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435

Je ne prétends pas condamner absolument toutes les Comédies, non plus que ceux qui y assistent, étant vrai qu’il s’en peut faire, et s’en est fait plusieurs, desquelles on est sorti sans être aucunement souillé ni blessé par les paroles qu’on y a entendues, ni par les actions qu’on y a vues, parce que tout y était fort honnête, et fort retenu ; ni celles qui ne sont que pour donner quelque récréation à l’esprit, et qui sont hors de tout péril.

306. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Ce barbare aurait condamné les cercles de Genève comme les spectacles de Rome, et il aurait eu tort. […] Les Arrêts qui flétrissent ou qui condamnent les criminels, souillent l’imagination du Peuple ; faut-il ne pas les publier ? […] Que l’on me cite un seul exemple où l’honnêteté pure et simple soit tournée en ridicule, et je condamne la pièce au feu. […] Que tout ce qui respire la licence, que tout ce qui blesse l’honnêteté soit condamné dans la peinture de l’amour, il n’est personne qui n’y souscrive. […] Rousseau condamne au théâtre.

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