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338. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

Quel désordre ne porte pas dans une Ville l’arrivée & le séjour d’une Troupe de Comédiens ! […] On répond que les Comédiens n’en sont pas assez exempts pour les corriger.

339. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70

Quel désordre ne porte pas dans une Ville l’arrivée & le séjour d’une Troupe de Comédiens ! […] On répond que les Comédiens n’en sont pas assez exempts pour les corriger.

340. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

Le roi, qui fait tant de choses avantageuses pour la religion, comme il l’avoue lui-même, ce monarque qui occupe tous ses soins pour la maintenir, ce prince sous qui l’on peut dire avec assurance que l’hérésie est aux abois et qu’elle tire continuellement à la fin, ce grand roi qui n’a point donné de relâche ni de trêve à l’impiété, qui l’a poursuivie partout et ne lui a laissé aucun lieu de retraite, vient enfin de connaître que Molière est vraiment diabolique, que diabolique est son cerveaul, et que c’est un diable incarné ; et, pour le punir comme il le mérite, il vient d’ajouter une nouvelle pension à celle qu’il lui faisait l’honneur de lui donner comme auteur, lui ayant donné cette seconde, et à toute sa troupe, comme à ses comédiens. […] J'oubliais qu’il rapporte quelques exemples des anciens comédiens, mais il n’étale pas leurs ouvrages comme il a fait ceux de Molière.

341. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29

Celui que saint Chrysostome fait de ces Comédiennes, n’est ni moins vrai, ni moins chargé de couleurs odieuses, Serm.

342. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92

Enfin, en sixième lieu, encore que Saint Thomas spéculativement et en général ait mis ici l’art des baladins ou des comédiens, ou en quelque sorte qu’on veuille traduire ce mot histrio, au rang des arts innocents, ailleurs, où il en regarde l’usage ordinaire, il le compte parmi les arts infâmes, et le gain qui en revient, parmi les gains illicites et honteux ; « tels que sonta. 2. q. 87. art. a. ad. 2.

343. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24

La postérité saura peut-être la fin de ce Poète comédien, qui en jouant son malade imaginaire ou son médecin par force reçut la dernière atteinte de la maladie dont il mourut peu d’heures après et passa des plaisanteries du théâtre parmi lesquelles il rendit presque le dernier soupir, au tribunal de celui qui dit : « Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez »Luc, VI, 25.

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