Une personne qui revient du bal et de la comédie, quoi qu’on en puisse dire, est très-mal disposée à la dévotion. […] « Ô impiété, disait Clément d’Alexandrie, vous avez fait descendre le Ciel sur le théâtre, et Dieu est devenu une Comédie !
Nous défendons de joindre à la représentation de ces Tragédies, des Comédies et des Opéra avec des danses qui ne peuvent être qu’une semence de corruption pour une jeunesse capable dans cet âge tendre de toute sorte d’impressions. […] [NDE] Cette citation se trouve dans les Maximes et Réflexions sur la Comédie de Bossuet.
CL****,ACTRICE DE LA COMÉDIE FRANÇOISE.
[FRONTISPICE] lettre sur les observations d'une comédie du sr molière intitulée Le Festin de Pierre a paris Chez Gabriel Quinet, au Palaisdans la Galerie des Prisonniersà l'Ange Gabriel.
Ces trois Princes se garantissent mutuellement leurs états, & le privilege de leur commerce & le maintien de la paix d’Utrech ; & l’année d’après, ce même Roi de Prusse abandonne ses alliés, & se ligue contr’eux avec leurs ennemis l’Empereur, la Czarine, le Roi d’Espagne ; mais il joue la comédie, il tient le traité caché, fait semblant de persister dans l’alliance pour mieux surprendre ceux qui comptoient sur sa bonne foi ; c’étoit le prologue des comédies que joua son fils dans la suite, qui penserent faite périr les armées françoises, mais qui ne réussirent ni à l’un ni a l’autre. […] Le Collége des Electeurs se moque de la comédie & n’y a aucun égard. […] L’Electeur trop foible prend la fuite aux approches de son Protecteur, & lui abandonne sa capitale ; sa petite armée est assiégée dans son camp de Pyrna, & se rend prisonniere de guerre ; il entre triomphant dans Dresde, va de suite à la Comédie, & force les filles de l’Electeur d’y venir avec lui les yeux baignés de larmes. Malgré tant de détours & d’artifices, la fortune ne lui fut pas toujours favorable ; il perdit des batailles & des places, il leva des siéges, abandonna des villes & des provinces envahies ; les Russes le déclarerent contre lui, le firent fuir à son tour de ses propres Etats, s’emparerent de sa capitale, se logerent dans son palais de Berlin, enleverent beaucoup de meubles, consumerent les provisions, allerent à la Comédie, & en jouerent une fort de leur goût, s’emparant de ses vins exquis. […] Il en fait plus que Machiavel & pratique mieux sa politique, joue mieux sa comédie.
J’ai lu par ordre de Monseigneur le Chancelier un Manuscrit intitulé, Essai sur la Comédie moderne : et je n’y ai rien trouvé qui puisse en empêcher l’impression.