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341. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Troisième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 25-27

Vous savez que j’ai des devoirs à remplir ; je ne vous en serai pas moins cher ; mais vous espérez avoir la force de vous immoler à cette que vous nommates votre trop heureuse Rivale… Non, je ne méritai jamais ni son amour, ni votre estime : vous êtes toutes deux trop au-dessus de moi… Mon cœur se déchire.

342. (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -

Sans parler des secours du spectacle et de la Musique ; ils sont maîtres des sources d’où naissent les pensées et les mouvements convenables à ce genre d’écrire : ils ont l’invention, l’éloquence, l’expression, avantages merveilleux et propres à faire d’heureuses impressions, s’ils étaient bien employés : car la force d’enlever les esprits, et le pouvoir de remuer les cœurs, ne deviennent des talents dignes d’éloges que par le bon usage L’Anglais dit : Sont comme un canon dont on s’est saisi etc.

343. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXV.  » p. 484

C'est pourquoi les Chrétiens ne pouvant pas passer toute leur vie dans l'acte de la prière, sont obligés au moins de se renouveler de temps en temps devant Dieu : et comme c'est par ces prières actuelles qu'ils entretiennent celle qui doit être toujours dans le fond de leur cœur, ils doivent éviter avec un grand soin tout ce qui peut rendre leurs prières indignes d'être présentées devant la divine majesté: ce qui les oblige non seulement d'éviter les distractions qui leur surviennent dans la prière, mais beaucoup plus les sources des distractions qui remplissant l'âme de folles pensées, la rendent incapable de s'appliquer à Dieu.

344. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

C’est lui qui a fait un art de la Comédie, afin d’attirer à son parti les soldats de J.C. en amollissant leurs cœurs, et en émoussant leurs courages. […] Ainsi Moïse permit aux Juifs de répudier leurs femmes, d’où vient que J.C. marque dans l’Evangile que quand Moïse a usé envers eux de cette condescendance, ce n’a été que pour leur reprocher la dureté de leurs cœurs : Ad duritiam cordis vestri scripsit vobis præceptum istud. […] Ou peut être, c’est que le cœur est si fort rempli depuis longtemps de ces sortes de plaisirs ; que les nouveaux n’y sauraient plus trouver de place : ou bien c’est une marque que Dieu a abandonné une âme. […] L’on ne fait pas souvent assez d’attention sur les pensées qui se glissent imperceptiblement dans le cœur, et qui ne laissent pas pourtant d’être fort criminelles devant Dieu ; lequel par un effet terrible de sa justice, permet que nous les connaissions et que nous en découvrions la profondeur. […] Et quand Jésus-Christ, dit : « Si quelqu’un voit une femme, et qu’il la regarde avec un mauvais desir, il a déjà commis le péché dans son cœur. » Ce n’était pas à des Moines qu’il parlait, dit S.

345. (1824) Du danger des spectacles « INTRODUCTION. » pp. 1-3

On ne peut, d’ailleurs, mettre en doute que nos passions, notre corruption naturelle et l’amour du monde que nous portons dans le cœur, tout concourt à nous communiquer un invincible attachement pour tous ces amusements mondains que l’habitude et l’exemple rendent innocents à nos yeux.

346. (1675) Traité de la comédie « XXV.  » pp. 314-316

C'est pourquoi les Chrétiens ne pouvant passer toute leur vie dans l'acte de la prière, sont obligés au moins de se renouveler de temps en temps devant Dieu : et comme c'est par ces prières actuelles qu'ils entretiennent celle qui doit être toujours dans le fond de leur cœur; ils doivent éviter avec un grand soin tout ce qui peut rendre ces prières indignes d'être présentées devant la Majesté divine, ce qui les oblige non seulement d'éviter les distractions qui leur surviennent dans la prière, mais beaucoup plus les sources de distractions qui remplissant l'âme de folles pensées, la rendent incapable de s'appliquer à Dieu.

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