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311. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

Paroît un Médecin qui a répandu des avis de tous côtés, & pour mieux attirer tous les états, il a mis le mot essentiel, il donnera ses avis gratis , (satyre triviale ;) arrive Sosie de l’Amphitrion, Thalie se couvre de son voile, Sofie la prend pour la nuit ; comme si on voyoit la nuit en plein jour, pour amener un prétendu bon mot, qui se trouve par-tout ; il se souvient des coups de bâton que la nuit lui a valu.

312. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

Je ne parle pas des innombrables bouffonneries qui font grimacer les figures, et font de lui un tabarin ; il en convenait, et s’excusait sur ce qu’il fallait, pour gagner de l’argent, attirer le peuple et s’accommoder au goût des halles.

313. (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36

Donnons congé à ces folies qui nous attisent l’ire du ciel & attirent mille malheurs, car par des actions sales & deportemens insolens plaire à soy & au populaire, est vrayement desplaire à Dieu & aux sages : ramassons nos esprits que telles folies mettent hors de nous, & les ayans repris, considerons si ce ne sont pas folies de se mettre hors de soy & faire le fol pour honnorer la natiuité du sage des sages, de la sagesse mesme.

314. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

Les parricides, les incestes doivent être suivis de châtiments proportionnés à la noirceur de ces grands crimes ; mais les disgrâces des personnes moins coupables que malheureuses, font une impression plus douce ; c’est ce qui attire ces larmes de compassion, qui attendrissent l’âme, et qui causent un plaisir si délicat.

315. (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877

qui est tout confondu, ainsi que l’étaient les tyrans quand ils voyaient la gaieté et la constance des Martyrs, car il pense attirer les âmes à son parti, sous l’amorce du plaisir et de la réjouissance, et il voit que ceux qui le quittent pour servir à Dieu, en ont beaucoup plus, et avec meilleur fondement, que ceux qui le servent.

316. (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152

Œdipe fait bien plus de compassion dans Sophocle qu’Egisthe : on est touché de voir le premier tomber dans un malheur effroyable, parce qu’il semble n’avoir point mérité ce malheur ; au contraire la mort d’Egisthe ne fait nulle pitié, parce qu’il s’est lui-même attiré sa perte par son amour.

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