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298. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

Pétrone, qui n'était pas un pédant sévère, compare l'amour du théâtre à l'ivresse, et assure qu'il fait le même ravage que l'ivrognerie, et que les jeunes gens doivent avec un soin égal éviter l'un et l'autre : « Ne perditis addictus obruat vino mentis vigorem, nec in scena sedeat plausor.

299. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Je pourrais absolument rejeter l’autorité et le témoignage de cet Historien ; on m’a assuré qu’il était fort suspect. […] Je vous assure qu’ils plairont à bien des gens, et sans doute à trop. […] C’est ce que je puis assurer, non par la simple lecture que j’en ai faite ; mais par les représentations que j’en ai vues.

300. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

Leurs valets se ligueront pour dérober à votre avarice les secours que vos enfants n’ont pu obtenir de votre amour ; la dissipation et le larcin seront le fruit de vos épargnes ; et vos enfants, devenus vicieux par votre faute et pour votre supplice, seront encore intéressants pour le public que vous révoltez. » Et pour compléter la leçon et en assurer mieux le succès, il aurait fallu de l’autre côté encourager aussi à la vertu la famille de cet avare, lui rappeler qu’il est du devoir absolu des enfants de respecter leur père, de supporter patiemment ses défauts sur lesquels ils doivent, à l’imitation du bon fils, jeter le manteau du respect et de l’amour ; que cette patience est l’exercice le plus noble, le plus méritoire que des enfants bien nés puissent faire de leur vertu ; que non seulement la voix du sang et celle de l’honneur, mais l’humanité et la religion, qui recommandent l’indulgence envers tous nos semblables, leur en font un devoir bien plus rigoureux envers leur père.

301. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

Il est surprenant que le traducteur assure avec confiance ; qu’Eschile qui a créé l’art dramatique, l’a aussi perfectionné.

302. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

On s’est procuré en Perse plus que dans aucun pays de l’Orient, des ressources contre l’ennui, qui est par-tout le poison de la vie : on y a bâti des Vauxhals : (les exercices de piété, les devoirs de son état, une étude convenable, sont des ressources plus assurées & plus innocentes.)

303. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Dans un autre endroit, cet Ecrivain trop libre dit plus galamment que décemment à une Sauvagesse, dont il étoit amoureux, & qui selon l’usage de la nation étoit sans habit : A l’égard des parures de toute espece, que les Dames Angloises employent pour relever leur beauté, je vous assure qu’il n’y a point d’homme parmi nous qui ne souhaitât qu’elles ne fussent pas plus parées que vous.

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