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103. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80

que quand même on assisterait à la Comédie sans affection et sans plaisir, on ne laisserait pas d'être coupable du péché de vanité : que la vanité et l'occupation à des choses inutiles est un péché : que le monde est l'ouvrage de Dieu; mais que les œuvres du monde sont l'ouvrage du Diable, et que la Comédie doit être mise au nombre des œuvres du monde ; que la Comédie, en elle-mêmeChap. 25.

104. (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200

L’on ne peut assister aux spectacles sans péril.

105. (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360

Nous ne plaignîmes pas leur sort ; nous les assistâmes pourtant, et nous vous louâmes, Mes très chers Frères, d’avoir contribué à les humilier par vos dégoûts, et à les secourir par vos charités.

106. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

&c, pourquoi prétendroit-on, qu’il n’y avoit aucun mal d’y assister ? […] Quel mal, aprés tout, y a-t-il d’assister aux spectacles ? […] Pour moi, j’y assiste fréquemment, & je ne m’en confesse point. […] auroient-ils dit, les Papes défendent la Comédie, ils excommunient les Acteurs & Actrices, tandis qu’ils ont nos semblables auprès d’eux, & qu’ils assistent eux-mêmes à leurs représentations ! […] Illicites & criminels, parce que ce sont des œuvres de ténèbres, auxquelles on ne peut assister sans scandale.

107. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

après avoir vu ci-devant que la Comédie est mauvaise, soit par rapport à ceux qui la représentent, soit par rapport à la fin à laquelle elle tend d’elle-même, et à laquelle les Comédiens, et ceux qui assistent à leurs Pièces se proposent, faisons encore voir qu’elle est mauvaise par rapport à ses circonstances, et principalement à celle du temps auquel elle se joue. […] Que si le Chrétien négligeant de faire ces choses, demeure dans une oisiveté honteuse ; ou bien, ce qui est encore pis, si au lieu de s’occuper à quelque chose d’honnête et utile, il passe son temps dans les vanités et les folies du siècle ; certainement il vaudrait mieux qu’il travaillât des mains, suivant le conseil de l’Apôtre, pour avoir le moyen d’assister les pauvres de gain de son travail. […] Car les Conciles ayant expressément défendu de jouer des Comédies aux saints jours des Dimanches et des Fêtes, comme aussi d’y assister, sous peine d’excommunication, c’est une contravention formelle à ces saintes Ordonnances que de le faire : « Qui prætermisso Ecclesiæ Conventu ad spectacula vadit, excommunicetur. » Conc.

108. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175

La première est la créance commune des peuples, que c’est pécher contre les règles du Christianisme que d’y assister.

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