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50. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 6. SIECLE. » pp. 180-181

Notre aveuglement est grand, notre négligence est extrême ; nous n'avons point de componction ; nous n'avons point de crainte de Dieu; nous ne corrigeons point nos mœurs ; nous ne faisons point et pénitence ; mais notre esprit s'applique entièrement à la malice et aux voluptés ; et il arrive souvent que nous passons sans peine les journées entières au Théâtre dans les conversations déshonnêtes, et dans les autres œuvres du Diable.

51. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VII.  » p. 461

L'on ne commence pas à tomber quand on tombe sensiblement, les chutes de l'âme sont longues, elles ont des progrès et des préparations; et il arrive souvent qu'on ne succombe à des tentations que parce qu'on s'est affaibli en des occasions qui ont paru de nulle importance, étant certain que celui qui méprise les petites choses s'engage peu à peu à tomber. « Qui spernit modica paulatim decidet" C'est un des sens de cette parole de Job: " Qui habitant domos luteas consumentur velut a tinea.

52. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85

n’y a parmi vous, leur dit-il, ni Poète, ni aucune autre personne assez zélée, pour vous reprocher avec affection, et pour mettre au jour vos défauts et ceux de toute la Ville ; s’il vous arrive, par bonheur, qu’il en paraisse quelqu’un, vous devez l’embrasser avec la plus grande amitié, et le recevoir avec autant de joie et de solemnité, que si vous célébriez un jour de fête…. » Peu après il ajoute : « Si quelqu’un prend l’extérieur de Philosophe, dans la vue du gain, ou par vaine gloire et non pas pour votre utilité, il ne mérite pas que vous le receviez ; on peut le comparer à un Médecin qui, visitant un grand nombre de malades, ne pense à rien moins qu’à les guérir, mais à leur distribuer des couronnes et des parfums, à leur mener des femmes de mauvaise vie, et par conséquent à irriter leurs maladies et à les rendre incurables. […] Mais à propos de l’utilité que l’on peut retirer de la Comédie, je crois devoir faire mention ici d’un fait arrivé il y a plus de cent ans.

53. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dixième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 242-243

I l est revenu tel que je le desirais : il faudrait être injuste pour me plaindre de lui : cependant, à peine arrivé, il a couru aux **… Comme ses yeux se sont animés, à mesure que l’heure s’approchait !

54. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

Et il arrive souvent que la crainte le trouble, et le fait tomber dans le précipice. De même celui qui ne s'éloigne pas du péché, mais qui en est proche, doit vivre dans l'appréhension, car il arrive souvent qu'il y tombe. […] Tous ces fantômes honteux demeurent dans votre esprit et dans votre cœur ; et c'est de à qu'il arrive que vous avez aversion de ce que vous devriez aimer, et que vous aimez ce que vous devriez avoir en horreur.

55. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

C’est ce qui est déjà nécessairement arrivé et arrivera toujours, entre le pouvoir spirituel ecclésiastique et le pouvoir temporel séculier. […] Cette chambre, en effet, devrait être à juste titre, cassée, annulée et renouvelée, attendu que les dernières élections sont presque généralement illégitimes et illégales, tant elles ont été frauduleuses, et opérées par des moyens machiavéliques, dont l’immoralité politique a été si publique et si scandaleuse, que le ministère actuel a désapprouvé lui-même cette immoralité, mais sans avoir encore réparé cette injustice manifeste ; on sait d’ailleurs que de telles manœuvres, ont été commises par l’influence des principes du jésuitisme, qui enseignent que tout est permis, les crimes même, pour arriver à ses fins.

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