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86. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

Il les appelle les pompes de Satan ausquelles nous avons renoncé dans notre baptême. […] Tertullien les appelle le consistoire privé de l’impudicité, où l’on n’approuve que les libertés qu’on n’oseroit prendre ailleurs : Tertul. l. de spectacul. c. […] Ce saint suit en cela le sentiment de Saint Augustin son maître, qui appelle ceux qui se déguisent de la sorte, des infâmes & de véritables bouffons : Aug.l.

87. (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107

. » Ailleurs parlant d’eux et de ceux qu’on appelle vulgairement Rogers-bontemps dit : « Mais aussi ils ont estimé que notre vie n’était que ébat, et que notre conversation était composée ou accommodée à gain, et pourtant qu’il était loisible d’acquérir de quelque part que ce fût et même du malSapience, 15x. […] L’autre Sara femme du jeune Tobie pleurant devant Dieu pour les accidents qui lui étaient advenus, à cause des injures et reproches que lui avait faites une mauvaise chambrière, l’appelait à témoin de son honnêteté, et que son cœur était chaste, pudique et non adonné à aucune folie et légèreté : et disait qu’elle ne s’était jamais mêlée avec ceux qui jouaientEn Tobit 3. [3, 14-15] aa. […] [NDE] Se dit de ceux qui exécutent une danse appelée matachin ou matassin.

88. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50

Les espèces du Poème Dramatique sont, la Tragédie, la Tragi-comédie, et la Comédie: cette dernière a encore ses subdivisions ; car, si elle est entre des personnes communes, elle retient simplement le nom de Comédie ; et si elle a pour sujet une aventure de Bergers et de Bergères, elle s'appelle Pastorale: je laisse la dérivation de leurs noms à ceux qui ont traité de la Poétique, on la peut voir dans Jules-César Scaliger, si on a besoin d'en être instruit. […] Mais pour pousser encore davantage cette matière sans sortir pour cela des bornes de la vérité, peut-on appeler tout à fait honnêtes des ouvrages dans lesquels on voit les filles les plus sévères écouter les déclarations de leurs amants, être bien aise d'en être aimées, recevoir leurs lettres et leurs visites, et leur donner même des rendez-vous ? […] Il ne l'a pas choisi pour y faire instruire ceux qu'il appelle à la participation de son héritage. […] Ceux qui courent après les premiers, regardent Jésus-Christ crucifié comme une folie, et comme une occasion de scandale ; mais ceux qu'il appelle à la participation de sa gloire par le renoncement à leurs désirs et à leur cupidité, le regardent comme la force et la sagesse de Dieu.

89. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 68 Tous les écrivains jésuitisés appellent à grands cris les mesures inquisitoriales et tous les fléaux qui sont la conséquence de l’intolérance théocratique. […] Page 137 Louis xiv appelle Molière le législateur des bienséances du monde. […] Page 183 La sortie virulente de ce scélérat, curé ou desservant de Blois, rappelle les temps affreux de la ligue, d’horrible mémoire, époque à laquelle les jésuites proscrivaient les Bourbons, et appelaient l’étranger en France. […] Page 228 Tout mortel qui excelle dans un art aussi difficile que celui du théâtre, est appelé à jouir de la célébrité.

90. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

« A la comédie, dit-il sous le nom de son Persan, le grand mouvement est sur une estrade qu’on appelle théâtre. […] tout y gagnerait, et eux-mêmes les premiers ; les lois ne les appellent-elles pas les Prêtres de la justice, justitiæ Antistites ? […] « Un Magistrat, dit-il, pèche mortellement, s’il demande la comédie, s’il appelle des Comédiens, les paie, les approuve, les autorise, les soutient, en un mot, s’il fait quelque acte positif en leur faveur. […] Un quatrième, la Nécromancie du Droit, en dialogues aussi, où après avoir discuté ce qui dans le droit peut avoir rapport à la sorcellerie, il examine les questions les plus obscures du digeste et du code, qu’il appelle de la magie.

91. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

G Esner, Poëte allemand, bien différent de Médecin de ce nom, qui fut appelée le Pline d’Allemagne, comme Buffon le Pline François ; Gesner à été accueilli poliment en France comme le sont tous les étrangers, & avec une sorte de surprise. […] Le reste des ouvrages de Gesner sont de longues idilles, qu’il appelle drames, parce qu’elles sont coupées en actes, en scènes, & des petits drames, qu’il appelle encore idilles, qui tous ne sont aussi que des conversations entre des bergers & des bergeres : il auroit dû les nommer Eglogues. […] La France n’a point de Poëte Royal : mais les Historiographes Boileau, Racine, Marmontel, Voltaire ont été Poëtes ; les trois premiers n’ont pas fait d’Histoire ; Voltaire a ébauché une Histoire Universelle, qui n’est pas de son département, & un recueil de notices & d’anecdotes, qu’il appelle emphatiquement Siecle de Louis XIV & de Louis XV. […] Dans l’Histoire, qu’il appelle le Théatre des Mœurs, on voit , dit-il, Néron à côté de Titus, Domitien & Trajan, Ciceron & Catilina, les monstres & les héros, l’opprobre & la gloire de l’humanité y paroissent dans le même rang ; &, ce qui est plus déplorable, c’est que ceux qui ont écrit pour les jeunes princes l’Histoire des Rois, se sont appesantis sur leurs vices, & ont insisté avec force sur le tableau de leurs crimes, sous prétexte d’en inspirer de l’horreur ; au lieu d’en détourner les yeux du lecteur.

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