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310. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Boissi ne voulant perdre ni ses bons mots, ni les profits de la représentation, changea le titre de la farce & l’appela la Péruvienne, rhabilla quelque scène, y sema des vaudevilles, & la fit jouer. […] Le Marquis de Chimene fit jouer en 1753 une tragédie de sa façon, où il avoit attiré la plus brillante compagnie, appelée Epicharis ou la mort de Néron.

311. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Pompée ayant fait bâtir le sien, qu'on peut appeler la citadelle de tous les vices, où ils sont tous dans leur fort, « arcem omnium turpitudinum », et craignant l'animadversion des Censeurs, s'avisa d'y bâtir un temple à Vénus, et le fit dédier sous ce nom, pour éluder les règlements de la police, sous prétexte de religion : « Damnatum opus templi titulo prætexuit, et disciplinam superstitione delusit ». […] Quelques Philosophes ont appelé volupté le repos et la tranquillité de l'âme, ils en font leurs délices et leur gloire : vous ne soupirez qu'après les agitations des spectacles.

312. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186

Et quand Juvénal appelle les GrecsJuven.

313. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149

Considérons le cours des années et des siècles, le temps qui s’envole : écoutons le son de la trompette qui va bientôt nous appeler, la voix de l’Ange qui se fait entendre pour nous animer au combat ; les martyrs nous tendent les mains et nous présentent leurs couronnes.

314. (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435

Dans les vieilles Comédies, en reprenant les vices, ils apostrophaient les personnes et les appelaient par leur nom, sans aucun déguisement.

315. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Je pourrais d’abord nier la première conséquence, et soutenir que Saint Thomas par le mot « d’Histriones », n’a pas voulu parler de ceux que nous appelons à présent Comédiens. Je ne sais pas même si dans une autre occasion, vos bons amis les Comédiens vous pardonneraient de les avoir ainsi confondus avec ceux que nous pourrions avec tous les Calepins appeler proprement Farceurs ou Bateleurs. […] Mais venons à la bévue que vous avez faite, que l’on peut appeler personnelle, sans qu’il y ait moyen de la rejeter sur l’Imprimeur. […] Comme elles ont éprouvé par leur propre expérience que la Comédie leur a souvent été une pierre d’achoppement elles prennent toute sorte de mesures et de précaution pour n’y pas heurter davantage : voilà ce que j’appelle une véritable horreur pour le péché. […] Quand le Roi ordonne aux Seigneurs de sa Cour, ou aux Officiers de sa Maison ou de ses Armées, de se galonner d’or et d’argent, ces habits qu’on appelle d’Ordonnance ne pourront jamais faire condamner de luxe ceux qui les portent.

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