/ 491
83. (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »

Aveu remarquable de cet Auteur, 258 Auguste aimait beaucoup les Jeux de Théâtre, 53. […] Richelieu, Cardinal, fait chercher en Provence tout ce qui reste des premiers Poètes Provençaux, 209. aimait passionnément la Poésie, 257 Rituels. […] Tibère Empereur n’aimait point les Spectacles, 55 Tite fait bâtir un Théâtre, 60 Tolérance, beau principe de saint Augustin sur la tolérance des abus, 350 Trajan abolit les danseurs, selon Pline le Jeune ; mais il est contredit par Spartien, 61 Trèves puni pour la passion des Spectacles, 123 Troubadours, appelés aussi Ménétriers, leur occupation, 206. n’étaient point infâmes, 207. Il n’y en eut presque plus dans le quinzième siècle, 210 V Valentinien I. défend aux Gouverneurs les Spectacles, 108 Valère Maxime condamne les Spectacles ; loue les Marseillais de ne point recevoir les Mimes, 139 Verus Lucius Empereur, aime les Histrions, 64 Vespasien Empereur se déclare pour les Comédiens, 59 Vierges Chrétiennes, quel était leur habit, 109 Université de Paris, ses Règlements sur les Pièces de Théâtre, 250. 284 Fin de la Table des Matières contenues en ce Volume APPROBATION.

84. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Il est vrai que les Persans prisent les choses selon leur valeur ; quoiqu’ils aiment infiniment les Danseuses et les Musiciennes, ils regardent la danse comme un art infâme, surtout pour les femmes. […] Un nommé Rinouci ou Rinoucini, Musicien et Poète, s’était pris à Florence d’une belle passion pour cette Princesse, et se flattait d’en être aimé. […]  409.) : La Reine (Anne d’Autriche) aimait la comédie, et se cachait pour l’entendre, l’année de son grand deuil ; car hors de là elle y allait publiquement. […] Ce Poète la suivit, quand elle vint à Paris, il en était amoureux, et croyait sans doute que les charmes de ses vers et de ses pièces de théâtre l’en feraient aimer. […] Le Pape, malheureusement grave et sérieux, n’aimait pas la comédie.

85. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

 » La voilà vicieuse de bonne heure. « Je donnai tous mes soins à l'aimer, à lui plaire. » C'est assurément commencer le roman ab ovo (il faut des soins pour plaire, il n'en faut point pour aimer) : « Des écrits mutuels servaient nos ardeurs, j'envoyais à Comminges et mon âme et mes pleurs. […] c'était le ciel même, où respire, où demeure, où mourra ce que j'aime. […] La vue des monstres ne les fait pas aimer, l'image du crime le fait goûter. […] On pourrait tout mettre sur le théâtre, pourvu qu'il fût bien joué ; mais on aime l'objet plus que la ressemblance, on n'aime la ressemblance que parce qu'on aime l'objet.

86. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIX. Autre principe de Platon sur cette matière. » pp. 69-71

« Je vous écris, pères, et à vous, vieillards : je vous écris, jeunes gens : je vous écris, enfants ; chrétiens, tant que vous êtes, n’aimez point le monde ; car tout y est ou concupiscence de la chair, ou concupiscence des yeux, ou orgueil de la vie. » Dans ces paroles, et le monde et le théâtre qui en est l’image, sont également réprouvés : c’est le monde avec tous ses charmes et toutes ses pompes, qu’on représente dans les comédies. Ainsi, comme dans le monde, tout y est sensualité, curiosité, ostentation, orgueil ; et on y fait aimer toutes ces choses, puisqu’on ne songe qu’à y faire trouver du plaisir.

87. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « PRIVILEGE DU ROI. » pp. -

Louis par la grâce de Dieu Roi de France et de Navarre : A nos aimés et féaux Conseillers, les Gens tenant nos Cours de Parlement, Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel, Grand Conseil, Prévôt de Paris, Baillis, Sénéchaux, leurs Lieutenants Civils, et autres nos Justiciers qu’il appartiendra, Salut : Notre aimé le sieur … … ….

88. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18

C’est contre les deux premiers et principaux commandements, qui sont l’abrégé de tous les autres au dire de Jésus-Christ : Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, et ton prochain comme toi-même. Ces préceptes nous obligent à n’aimer que Dieu ou ce qui tend à lui, n’avoir joie, ni tristesse, ni autre passion que pour lui ou pour son service, ne penser qu’à lui ou à ce qui est référé à lui, n’agir que pour lui ou pour ce qui peut réussir à sa gloire ; et vous m’avouerez que ce n’est pas pour Dieu que vous allez au bal, car on n’y pense point à Dieu ; vous n’y avez point d’affection ni de passion pour Dieu, rien ne s’y fait qui tende à sa gloire, ni de près ni de loin, ni médiatement ni immédiatement : vous m’avouerez que l’argent que vous donnez pour les violons, les comédiens et les cuisiniers, soulagerait notablement un pauvre ménage. Est-ce aimer votre prochain comme vous-même, d’employer en délices superflues ce qui le pourrait retirer d’incommodité et de très grande misère ?

/ 491