Il n'y en a pas trois dans Molière, il n'y en a pas une dans le théâtre Italien, dans celui de la Foire, dans Poisson, Monfleuri, etc. […] C'est l'Acteur, c'est Molière. […] Tartuffe et Molière se parent du dehors de l'homme de bien pour mieux attraper le simple dont ils font leur dupe.
Molière avec raison consultait sa Servante7. […] Il fait perdre insensiblement le goût que nous avions pour les Pièces de Corneille & de Molière ; les Comédiens ne s’en appercoivent que trop.
Il était à la comédie, il entretenait une Actrice, il étudiait un rôle, il lisait Molière. […] La comédie est en effet bien ancienne, les intrigues Madianites n’ont pas commencé à Molière, et les Princesses Cozbi de nos jours datent dans l’histoire des mœurs théâtrales, de la plus haute antiquité.
Ce n’est pas à vos heureux Montagnards, à qui la culture de leurs Coteaux laisse le temps de faire des horloges de bois, ce n’est pas à ces Michels Morins, Serruriers, Menuisiers, Vitriers, Tourneurs, et Musiciens qui comme les Gens de qualité de Molière, « savent tout sans avoir jamais rien appris »ex , à qui le spectacle est destiné : avec tant de talents à exercer, ils n’auront pas de temps à donner à leurs plaisirs. Molière, Corneille et tous leurs successeurs, ne travaillent que pour ceux qui savent choisir un amusement dont leur cœur et leur esprit peuvent tirer avantage, en sorte qu’ils n’aient pas à se reprocher la perte du temps qu’ils emploient à se délasser. […] L’art de se contrefaire, de revêtir un autre caractère que le sien, de paraître différent de ce qu’on est, de se passionner de sang-froid, de dire autre chose que ce qu’on pense aussi naturellement que si on le pensait réellement, et d’oublier enfin sa propre place […]. »fl Qu’est-ce que le talent d’un Corneille, d’un Molière, d’un Crébillon, d’un Voltaire ? […] L’impertinence de Diogène, ni votre Cynisme maladroit, ne m’empêcheront pas de regarder les Socrate, les Platon, les Molière, les Montaigne, les Montesquieu, les Mirabeau, comme les amis des hommes, et les organes de la raison, de la sagesse et de la vérité. […] [NDE] Molière, Les Précieuses ridicules, Paris, C.
Encore une fois, il était nécessaire que je parlasse alternativement, de la Comédie-mêlée-d’Ariettes, & des Poèmes perfectionnés chez les Français par Corneille & Molière.
Il se livrait donc sans peine à la supposition sur laquelle les incidens de la Pièce sont fondés, au lieu que nous avons beaucoup de peine à nous prêter à cette supposition, dans la Représentation des deux Pièces* que Molière & Renard ont imitées de Plaute.