Comme Apollon, mes Pères, n’est pas le Dieu de ces sortes de savants, il n’en pouvait être le Symbole.
Vincent de Paul) bâtissait des hôpitaux, fondait des séminaires, instituait une Congrégation de Missionnaires pour annoncer la parole de Dieu, une Congrégation de filles pour aller de toutes parts secourir les malades ; et un Cardinal de l’Eglise Romaine établissait une académie de Missionnaires du vice de l’un et de l’autre sexe : les Actrices de l’opéra et des Sœurs de la charité ; des Acteurs, et des Lazaristes ; des hôpitaux et des théâtres ; des sommes immenses répandues d’un côté pour soulager des pauvres, de l’autre pour payer des Musiciens et des Danseurs, etc. […] C’est au jugement de Dieu un faible titre à sa gloire que l’établissement de l’opéra. […] Cette lettre troubla la Reine, qui ne voulait souffrir rien de contraire à ce qu’elle devait à Dieu. […] La dissipation, le goût du luxe et du plaisir, firent du mal à l’Eglise ; Dieu ne bénit pas leur pontificat, il fut très malheureux, l’un par l’hérésie de Luther, qui ravagea toute l’Allemagne, l’autre par le sac de la ville de Rome par le Connétable de Bourbon et les troupes de Charles Quint.
Je ne rapporte pas cet exemple pour blâmer le parti qu’on a pris depuis, quoique bien tard, d’introduire les grandes musiques dans les églises pour ranimer les fidèles tombés en langueur, ou relever à leurs yeux la magnificence du culte de Dieu, quand leur froideur a eu besoin de ce secours.
Il est impossible qu'on considère le métier de Comédien, et qu'on le compare avec la profession Chrétienne, qu'on ne reconnaisse qu'il n'y a rien de plus indigne d'un enfant de Dieu et d'un membre de Jésus-Christ que cet emploi.
Il est impossible de considérer le métier de Comédien, et de le comparer avec la profession Chrétienne, qu'on ne reconnaisse qu'il n'y a rien de plus indigne d'un enfant de Dieu et d'un membre de Jésus-Christ que cet emploi.
Jamais on n’a vu le théatre assez dévot pour prier Dieu & demander ses graces, Deosque precetur & oret. […] C’est la marche de toutes les passions : le plus libertin, le plus emporté, le plus avare rend en secret justice au vice & à la vertu, & se condamne lui-même : il ne faut que le livrer à sa propre conscience ; & c’est l’arrêt que Dieu lui sera prononcer malgré lui éternellement par sa propre bouche.