Il décide que les jeux de hasard sont un péché mortel pour tout le monde, que les Evêques & les Ecclésiastiques ne doivent pas même les voir jouer.
Le Prince l’emporta sur le Prelat, le profane sur le sacré ; au lieu que le sacré eût dû corriger le profane : renversement ordinaire, on fait plus de cas de la noblesse que de la dignité, on vit plus en Seigneur qu’en Evêque.
(Il n’y a pas apparence qu’aucun Evêque soit allé chercher un Ecclésiastique au théatre Italien pour en faire son Grand Vicaire ou lui donner des bénéfices, il en a pourtant ; ni pour le charger de quelque sermon, il a pourtant prêché.
Pour ce qui est de ceux qui assistent à la Comédie, vous tombez dans une contradiction manifeste : car vous vous montrez sévère page 58, à l’égard des Evêques, des Abbés et des Religieux, et vous ne voulez pas les excuser de péché mortel. Mais c’est trop tôt oublier ce que vous aviez dit page 39, que « tous les jours à la Cour les Nonces du Pape, les Cardinaux et les Evêques, ne font pas difficulté d’y assister : ce qui est, dites-vous, une marque que la Comédie est si pure et si régulière, qu’il ne peut y avoir de honte ni de scrupule à s’y trouver ». […] Mais Dieu merci l’Eglise de France est gouvernée par des Evêques, et servie par des Religieux qui ont bien d’autres sentiments que vous sur la Comédie, et ce n’est pas sur leurs esprits que je crains que votre Lettre ait fait aucun méchant effet. […] [Salvien, évêque de Marseille, De la Providence divine, livre 6.]
La frisure remporta la victoire, & se soutint ave éclat ; tout aujourd’hui se frise, jusqu’aux Evêques : les hommes qui doivent être les plus graves, les plus sérieux, les plus éloignés du luxe, de la frivolité, des folles du monde.
Il ne pense pas differemment de l’Ombre du Festin de Pierre de Moliere, parce que cette piéce sous un masque de religion est une vraie impiété faite pour la combattre, on n’eût osé le faire ouvertement Voici un compliment de sa façon pour les Evêques.