Foix, ce qui n’en fait pas l’éloge. […] C’est une déclamation contre le mariage légitime, & un éloge du célibat voluptueux, où l’on se livre à son goût sans contrainte, en voltigeant d’objet en objet. […] Mais n’y a-t-il rien à rabattre des éloges pompeux qu’il s’est vrai-semblablement fait donner par les Journaux, puisqu’il se les donne lui-même dans ses Préfaces ? […] Voilà l’air de famille de toutes ses pieces ; car parmi les éloges que l’Auteur se donne par-tout d’un air nonchalant, il fait beaucoup valoir que dans toutes ses pieces il n’y a pas une scène superflue, ni rien de superflu dans les scènes ; qu’au reste c’est un grand mérite, qu’il est plus difficile qu’on ne pense de traiter une action simple sans écart, sans remplissage, avec les seuls Acteurs absolument nécessaires, & ne faisant dire à chacun que ce qu’il doit précisément dire ; qu’il y a tant de variété & de fécondité dans son théatre, que les pieces n’ont pas même un air de famille. […] C’est faire de lui une espèce d’éloge ; cette idée suppose un homme d’esprit qui parle naturellement fort bien ; mais ce n’est rien de plus.
» Ce scandale public devient plus criminel et plus pernicieux par l’assiduité de la fréquentation, le goût décidé, les invitations à y venir, les éloges qu’on lui donne, etc., mais surtout par le caractère de ceux qui s’y montrent, gens en place faits pour édifier, gens graves et réguliers, dont la réputation y donne un nouveau poids, un père, une mère, un maître, qui en donne l’exemple à ses enfants, ses élèves, les y laisse aller, leur fournit de l’argent ; par le caractère de ceux à qui l’on tient, famille chrétienne, communauté régulière, corps respectable, fonctions publiques, profession distinguée, etc. […] Il fait l’éloge de quelques autres Comédiennes, déclare qu’« il se borne à trois, et demande pardon aux Acteurs » de ne pas leur ériger des autels. […] On assure que la consultation renferme en peu de mots la certitude des principes de l’Auteur du Mémoire, et qu’« elle couronne le zèle d’une Actrice digne des éloges de l’Eglise même. » On ajoute, « elle ne trouve de vraie gloire qu’à répandre dans le sanctuaire de la religion qu’elle professe, celle que la France lui défère ». […] « La nation et la religion doivent à l’envi former l’éloge de cette femme forte qui seule prend en main la défense du citoyen fidèle. […] On ajoute que l’Eglise ne peut que combler d’éloges son courage mâle, vraiment et héroïquement chrétien.
Ils veulent que le talent du théatre réunisse tous ces éloges, comme s’il supposoit ou donnoit toutes les vertus, ou en tenoit lieu. […] Elle fut suivie d’un éloge en prose du même, que Garrik termina, selon les ûs & coutumes de l’ancienne chevalerie, par un défi d’oser attaquer la gloire du Poëte. […] Le troisiéme jour, l’ode, l’éloge, la musique, la procession furent répétées, & tout se termina au Temple de la gloire, où l’on plaça sa statue. […] L’Académie Française vient d’y préluder, en donnant l’Eloge de Moliere, pour le sujet du prix qu’elle a distribué en 1769. […] Il est vrai qu’elle pouvoit se dispenser de la remplir de Poëtes licencieux ; ainsi que de donner pour le sujet du du prix l’Eloge de Moliere, & d’annoncer ainsi au public que des ouvrages contraires aux bonnes mœurs, qui devroient à jamais en fermer les portes, pouvoient être un titre pour être admis dans son Sanctuaire, ou être couronné de sa main.
Ce poëte finit par l’éloge de ses propres piéces, que peu de gens ont admirées. […] Moliere qui l’avoit joué ouvertement & par son propre nom, étant mort, il en fit lui-même l’éloge & l’appologie. […] Les éloges que les poëtes dramatiques se donnent à eux-mêmes ou à leurs confreres, ne sont pas des décisions de la Sorbonne. […] Dans sa vie édifiante qu’a donné de son pere, Racine le fils, malgré l’analise, l’éloge, l’apologie qu’il fait de ses ouvrages, du côté du style, du langage, de la composition, foiblesse qu’il faut pardonner à la tendresse filiale, dans un homme plein de Réligion qui travailla utilement pour elle, quoique ses préjugés ayent quelquefois répandu des ombres sur la vérité. […] Il en faut peu pour être comblé d’éloges.
Cet ouvrage, bien écrit & plein de recherches, est un éloge perpétuel de la danse, fait avec l’enthousiasme d’un Auteur qui en est épris. […] L’éloge de la danse en général. […] Il lui prodigue les plus grands éloges, comme à un art agréable, l’un des plus beaux ornemens de la scène. […] C’est assurément donner à la danse une grande importance ; mais est-ce en faire l’éloge ? […] L’origine des bals n’en fait pas l’éloge, & n’en garantit pas la sainteté.
Que les Spartiates s’opposassent à ce qu’on dît du bien des femmes et qu’on fît l’éloge de leur Vertu, on pourrait en conclure que la Vertu des femmes leur était assez indifférente, tout aussi bien que vous en concluez que leur silence sur la Vertu de leurs femmes était un hommage qu’ils lui rendaient. […] Je ne vois moi qu’une brutalité blâmable dans la colère de votre Spartiate qui ne veut pas entendre l’éloge d’ « une femme de bien »dz : je m’imagine lui entendre dire encore ce qu’il pensait apparemment ; si cette femme est sage, elle ne fait que son devoir : mais on est très louable en ne faisant que son devoir, quoiqu’en se dispensant de toute œuvre de surérogation. […] Vous entendrez dans tous ces lieux faire l’éloge le plus distingué des talents de Mme Tagliazucchi. […] Vous y faites une espèce d’éloge des femmes pour encourager les Rois à les faire égorger ; votre haine pour les pauvres Dames se manifeste si fort, qu’on peut vous appliquer la fable du Renard qui pour se défaire du Loup son ennemi assure au Lion que le meilleur remède pour le rhumatisme est la peau de cet Animal. […] , p. 79 : « C’est, sur ce principe, qu’un Spartiate, entendant un Etranger faire de magnifiques éloges d’une Dame de sa connaissance, l’interrompit en colère : ne cesseras-tu point, lui dit-il, de médire d’une femme de bien ?