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90. (1675) Traité de la comédie « II.  » pp. 275-276

Et ainsi il faut avouer que c'est un emploi profane et indigne d'un Chrétien ; que ceux qui l'exercent sont obligés de le quitter, comme tous les Conciles l'ordonnent ; et par conséquent qu'il n'est point permis aux autres de contribuer à les entretenir dans une profession contraire au Christianisme, ni de l'autoriser par leur présence.

91. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137

Le septieme Concile Can. 16, & le Concile in Trullo défendent aux Evêques & à tout le Clergé une mondanité si contraire à leur saint état, qu’ils l’appellent une folie de jeunesse : E Pontificio gradu sunt, & deponendi Episcopi & Presbyteri unguentis fragrantibus delibuti. […] Tronçon, troisieme Supérieur général de cette Congrégation, homme d’une prudence consommée dans les deux livres qu’il a donné au public, Forma Cleri, Recueil admirable des passages des Peres & des Conciles, & les examens qu’on lit tous les jours dans tous les Séminaires, M. […] Tous les Conciles, les statuts des dioceses, les constitutions monastiques tiennent le même langage, ne connoissant que la bonne odeur de J. […] C’est dans un sens renversé le passage des Cantiques : Currimus in odorem unguentorum tuorum ; sur-tout les Ecclésiastiques bien plus que les Laïques : Clerici unguentis & omnibus odorum illecebris abstineant , Concile d’Aix de 1585, de vit.

92. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Le Concile de TrenteConcil. […] , disait-il, et les Conciles Provinciaux de MilanConcil. […] Concile de Milan a condamné les Comédies. […] L’an 572. le second Concile de Brague défend généralement toutes les traditions païennes. […] Qu’ils défendent donc exactement toutes les coutumes superstitieuses des Païens. » Et le Concile de Calchut en Angleterre tenu l’an 787.

93. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41

La seconde Classe, est un Recueil des Conciles contre les Spectacles : mais comme il est court, nous en donnerons und plus étendu dans le chapitre suivant. […] Enfin les Conciles les ont excommuniés : or on n’excommunie pas pour un péché véniel, mais seulement pour un péché mortel considérable et scandaleux. […] Concile de Milan, partie 2.

94. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133

En lisant l’histoire du droit canonique, au chapitre de la puissance des rois, comme protecteurs des canons, on y voit que les ecclésiastiques y sont, à double titre, soumis à l’autorité séculière ; premièrement en leur qualité de citoyen, qui les soumet à la puissance temporelle, comme tous les autres sujets ; en second lieu, en leur qualité d’ecclésiastiques, ils sont également soumis au prince, qui, étant protecteur des saints canons et décrets des conciles, a droit de veiller sur les mœurs des ecclésiastiques, afin de s’opposer au relâchement de la discipline de l’Eglise.

95. (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662

Le sixiéme Concile de Constantinople dépose les clercs, excommunie les laïcs qui donnent ces divertissemens criminels au public. […] Les Conciles jusqu’aprésent n’ont pas cessé de fulminer contre les spectacles, quoique depuis plusieurs siécles, le théâtre ne soit plus tel qu’il étoit dans les premiers. […] est-ce dans les Saints Peres, ou dans les Conciles ? Oui, c’est dans les Conciles, c’est dans tous les Saints Docteurs, qui tous ont prétendu qu’ils étoient véritablement condamnés dans l’Ecriture. […] Ce sont tous les spectacles en général qui sont interdits aux Chrétiens par deux Conciles d’Arles, & plus récemment encore, & presque de nos jours par un Concile de Milan, sous saint Charles.

96. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Il faut en indiquer d’abord les Conciles. Le Concile d’Illiberis en Espagne ordonne ; Ann. 305. […]  » Le second Concile d’Arles dit au même sujet, la même chose. […] Si nous sommes Chrétiens, nous ne saurions compter pour rien le sentiment de la primitive Eglise et des saints Conciles. Le temps même où ces Conciles se sont tenus doit leur donner un nouveau degré d’estime et de force dans notre esprit.

97. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6

L’on a déja fait à la vérité plusieurs excellents écrits sur le sujet de la Comédie, qui sont comme autant de flambeaux capables de dissiper les ténèbres de ceux qui aiment ce vain amusement ; mais comme les goûts des hommes sont différents, j’espère que celui-ci, ne laissera pas d’être utile, d’autant qu’il peut servir de Décision sur cette matière, puisqu’il est fondé sur l’Ecriture Sainte, les Conciles et les Pères de l’Eglise ; C’est pourquoi il y a tout lieu de croire que Dieu y répandra sa bénédiction.

98. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Le Brun devait se prévaloir de plusieurs Conciles particuliers, qui ne regardent qu’une certaine discipline, des rituels de Diocèses, et de plusieurs Mandements peu favorables à la Comédie, qui ont paru au commencement de ce siècle. On lui répond que oui ; parce qu’il n’y a point de lois plus certaines et plus respectables que les Conciles, les Rituels, et les Mandements. Mais comme M.F. ne parle que de Conciles particuliers, et qu’il n’en rappelle que deux, lorsque le P. […] On l’a reconnu au Concile de Trente ; et dans l’Index des livres défendus ; on a excepté expressément ceux que le besoin qu’on a d’apprendre le Latin a rendu nécessaires. […] On aurait été charmé d’apprendre par qui cela a été décidé, dans quel Concile, par quels Docteurs.

99. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 3-4

C’est une vérité orthodoxe et d’importance, que les chrétiens curieux de faire leur salut se doivent abstenir de ces divertissements mondains ; ce que je montre par toutes les voies par lesquelles on peut prouver une vérité catholique, à savoir par l’Ecriture et par les Pères, par les conciles et la pratique de la primitive Église, par les exemples, par les raisons et par l’expérience.

100. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

Le concile de Carthage (canon 17.), parlant des spectacles, défend aux Chrétiens d’aller dans des lieux où l’on entend des blasphèmes et des invectives contre la religion : « Ubi sunt blasphemia et maledicta, Christiani non accedant. » Du temps de Trajan et de Dioclétien, le théâtre mêlant sa voix à celle de Celse et de Porphyre, blasphémait ouvertement le christianisme, comme il paraît par le martyre de S. […] Mais dans le temps de ce concile, les Empereurs chrétiens, qui avaient purgé le théâtre, ne l’auraient pas souffert, les Comédiens ne l’auraient pas osé. […] Voilà ce qu’avec raison le concile traitait de blasphème et d’invective, et défendait aux Chrétiens d’écouter. […] Il est vrai que les spectacles sont soufferts dans les pays protestants, comme dans les catholiques, que l’on y va partout, que leurs Prédicateurs ne sont pas mieux écoutés que les nôtres sur cet article ; mais ils n’en sont pas moins défendus dans leurs synodes que dans nos conciles, par leurs bons auteurs que par nos sages moralistes : tant il est vrai que la spéculation s’accorde peu avec la pratique, la créance avec les mœurs, dans toutes les religions.

101. (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148

Il seroit à souhaiter que l’on observast par tout ce qui se prattique dans quelques dioceses, qui est que chacun se confessast au commencement du Caresme, afin que durant la quinzaine de Pasque on n’eust à s’appliquer qu’aux reconciliations, & qu’on renvoyast tous ceux qui se presentent, les remettant aprés la quinzaine : mais dans les lieux où cet ordre ne s’observe pas, il faut que le Confesseur se serve du pouvoir que luy donne le canon du Concile general de Latran, Omnis utriusque sexus, inseré dans le Rituel, lequel obligeant tous les fidelles de communier à Pasque, donne pouvoir au Confesseur de differer la communion jusques au temps qu’il jugera à propos pour le salut du penitent. […] Le quatriême Concile de Carthage au can. 72. dit : Pœnitentes qui attente leges pœnitentiæ exequuntur, si in casu, in itinere, vel in mari mortui fuerint ; ubi eis subveniri non possit, memoria eorum & orationibus, & oblationibus commendetur. […] Et le second Concile d’Arles au can. 2. a dit la mesme chose en ces termes : De his qui in pœnitentia positi vítâ excesserunt, placuit nullum communione vacuum debere dimitti ; sed pro eo quod honoraverit pœnitentiam, oblatio illius recipiatur.

102. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14

Les évêques, dans les conciles et dans leurs diocèses, firent des réclamations, qui ne furent pas sans effet pour plusieurs. Le concile de Trente défendit aussi de faire servir l’Ecriture sainte à des sujets de divertissement ; et il ordonna aux évêques de punir les téméraires violateurs de son décret aussi bien que de la parole de Dieu.

103. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

 » On ne trouvait même plus d’idolâtrie dans les pièces du théâtre, quand elles ont été réprouvées dans le sixième concile général. On n’en voit pas davantage dans celles des 8e et 13e siècles, quand les septième et douzième conciles généraux défendaient aux fidèles d’y assister et que St.  […] Premier fait. — Des conciles généraux et provinciaux, des synodes diocésains, grand nombre d’évêques de tous les pays défendent aux fidèles d’assister au théâtre. […] Ainsi conciles, synodes, évêques, théologiens, littérateurs profanes, auteurs dramatiques, écrivains illustres, hommes du monde, lois ecclésiastiques et civiles, autorité sacrée et profane, tout condamne le théâtre, tout parle de ses fruits amers pour la Religion, pour la société et la famille.

104. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221

C’est lui même, non dans le cours de ses égaremens, mais depuis qu’il est converti, Prêtre, Réligieux, Abbé, fondateur d’Abbaye, après avoir, par sa mauvaise doctrine & sa causticité, mérité d’être chassé de l’Abbaye de Saint Denis, condamné par un Concile, excommunié par le Pape, qu’il s’avise d’écrire ses avantures, non pour les déplorer, comme Saint Augustin a écrit ses confessions, mais pour entretenir sa passion ; car on n’en fait rien que de lui, & de la savante Climene, qui se le rappelloient mutuellement dans leurs lettres, dans le style qu’on appelle tendre, noble, pathétique, parce qu’il est très-licentieux & très-passionné, le tout mêlé de dévotion ; déreglements des Réligieuses, de passages de l’Ecriture, aussi bien que des poëtes, & sur-tout d’éloges infinis deux-mêmes. […] C’est très justement qu’il a été condamné par le Concile de Soissons, et par celui de Sens, & par le Pape, à la poursuite des deux plus grands hommes, & des plus grands Saints, Saint Bernard & Saint Norbert. […] & ne put jamais être persuadé ni par priere & lettre du Prince, ou de tous ses parents, à permettre qu’on fit ces folies ; & comme l’autorité Ecclesiastique ne suffit pas pour une défense absolue, il prit un tour, il profita de l’autorité que lui donnoit le concile de Trente sur l’impression des livres. Ce concile défend d’en imprimer qui n’aient été approuvés par les Evêques, ou ceux qu’ils en ont chargé ; il exigea donc qu’on lui remît toutes les piéces avant de les imprimer, ou de les représenter, & ne laissoit donner l’approbation que très difficilement la plupart étoient rejetees, & les autres si rétardées, que le tems se passoit ; les acteurs se rebutoient & s’en alloient.

105. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141

à la fin de son Livre contre les Hérétiques, le sixième Concile, et plusieurs autres, défendent aux Chrétiens ces mêmes pratiques. […] « Execrabile festis diebus vacare choreis, ubi visu, auditu, gustu, tactu, mentes adstantium illaqueantur et contaminantur. » Il cite en cet endroit le Canon du Concile de Tolède, que nous avons rapporté auparavant ; et ajoute, « Malheur à ceux qui contribuent à ces maux par le son de leurs instruments ; car ils rendront compte devant le juste Juge de tous les péchés auxquels ils ont donné occasion, parce que celui qui donne occasion à quelque dommage que le prochain souffre, est lui-même, suivant le Droit, la cause du dommage qu’il souffre. » « Væ iis qui sunt in causa efficaci tantorum malorum, per suos lascivos sonos ; reddent de omnibus malis, quæ occasiones pulsationis contingunt, apud justum judicem rationem.

106. (1647) Traité des théâtres pp. -

Que les Conciles les ont flétris de leurs censures. […] Que les Conciles ont flétri les Théâtres par leurs censures. […] De même au premier Concile tenu à Arles, en notre France, au Canon 5, tous ceux qui se mêlaient des Théâtres sont exclus de la Communion. […] Nous avons justifié que divers Conciles particuliers, et le sixième universel, les ont foudroyés de leurs anathèmes, 8. […] Vincent utilise contre le théâtre le canon 51 du 6e concile œcuménique de Constantinople, dit concile « in Trullo » (680-681), qui vise des spectacles assez différents : « mimi », combats de bêtes et danses sur scène.

107. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Car tout le monde convient que la doctrine de cet Ange de l’Ecole, de ce Maître et de ce Chef des Théologiens, est célèbre dans le monde, et avantageuse à l’Eglise en beaucoup de points qu’il a traités excellemment ; mais s’ensuit-il qu’on puisse l’opposer tout seul aux Pères de l’Eglise qui lui sont antérieurs, et que son opinion particulière doive contrebalancer les décisions positives des Conciles. […] Il ordonna aussi dans son cinquième Concile, qu’on prierait humblement les Princes et les Magistrats de chasser de la Ville et de la Province les Comédiens et les Bouffons, et de punir sévèrement les Hôteliers et autres personnes qui les recevraient chez eux. […] Quand le nombre de ces faux dévots qui ne laissent pas d’aller sans scrupule à la Comédie, avec l’horreur qu’on prétend qu’ils ont du péché, serait encore mille fois plus grand qu’il n’est ; il ne serait nullement capable de justifier et de rendre licite un divertissement qui est condamné par les Conciles. […] Mais quoique les Magistrats tolèrent malgré eux la Comédie, comme j’ai déja dit ; il ne faut pas en tirer cette conclusion qu’ils l’approuvent et qu’elle soit permise ; puisqu’étant, comme elle est, condamnée par l’Ecriture sainte, par les Conciles, et par les Pères de l’Eglise, la dureté des hommes qui ne veulent pas déférer à ces lois de Dieu, qui sont immuables, sera sans doute très sévèrement punie dans son jugement. […] et qui a été comme l’âme du Concile de Constance, la croit si dangereuse, à cause de la fragilité de l’homme ; qu’il est bien difficile, dit-il, qu’elle ne soit accompagnée de plusieurs péchés.

108. (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266

Au mépris d’un axiome qui vient d’être promulgué presque officiellement sur la nécessité, en Europe, de l’entremise des ecclésiastiques appelés missionnaires dans les forêts du Nouveau Monde, l’auteur allègue les canons d’un concile auquel il ne manque presque rien pour être vieux de six siècles. « Il est ordonné aux évêques de prêcher par eux-mêmes, et non par d’autres.

109. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

Saint Charles Borromée fit ordonner, dans un concile provincial, que les prédicateurs reprendraient avec force le déréglement de ces plaisirs publics, que les hommes, séduits par une coutume dépravée, mettaient au nombre des bagatelles où il n’y a point de mal ; qu’ils décrieraient avec exécration les spectacles, les jeux, les bouffonneries du théâtre, et les autres divertissements semblables qui tirent leur origine des mœurs des Gentils, et qui sont contraires à l’esprit du christianisme ; qu’ils se serviraient de tout ce qui a été dit de plus pressant sur ce point par Tertullien, saint Cyprien, saint Chrysostôme et Salvien1 ; qu’ils développeraient avec soin les suites et les effets funestes des spectacles ; et qu’enfin ils n’oublieraient rien pour déraciner ce mal et faire cesser cette corruption. […] Voici ce qu’il en dit : « Comme les fauteurs des comédiens soutiennent que saint Thomas leur est favorable, en ce qu’il semble dire que la profession des comédiens n’est pas mauvaise de sa nature, et que l’on peut même contribuer à leur subsistance pourvu que ce soit d’une manière modérée…, il est nécessaire que l’on sache que ce saint docteur n’entend pas parler des comédies telles que les dépeignent les conciles et les Pères, et telles qu’on les représente encore aujourd’hui, où on ne voit qu’intrigues de mariages, ou d’amourettes et que des paroles équivoques, qui ne tendent qu’à exciter ou à entretenir les passions les plus honteuses. Car peut-on, sans faire une injure atroce à ce saint, lui imputer une doctrine contraire à celle des conciles et des Pères de tous les siècles ?

110. (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153

Voilà ce qui se voit sur le théâtre, & ce qui l’a fait condamner comme une source de mille désordres, non-seulement par les Conciles & les Peres de l’Eglise, mais aussi par les Payens, & par ses propres partisans revenus à eux-mêmes. […] Le Cardinal d’Aguirre, qui fut long-tems Professeur en Théologie à Salamanque, parle avec force contre les spectacles dans sa grande collection des Conciles d’Espagne, & cite un grand nombre de Docteurs espagnols, qui les condamnent.

111. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148

s’ils en eussent fait une étude particulière, s’ils les eussent méditées en s’éclairant au flambeau de la morale évangélique, et en se réchauffant au foyer divin de la charité chrétienne, ils ne commettraient pas si souvent des fautes qui leur sont inspirées par l’orgueil, et ils ne feraient pas de fausses applications des saints canons et décrets des conciles.

112. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

Tout le monde sait que Monsieur Le Maistre a fait des plaidoyers que les Jurisconsultes admirent, où l’Eloquence défend la Justice, où l’Ecriture instruit, où les Pères prononcent, où les Conciles décident ; Et vous comparez ces plaidoyers aux Romans de Desmarets qu’on ne peut lire sans horreur, où les passions sont toutes nues, et où les vices paraissent effrontément et sans pudeur ! […] Il paraît assez par la profession que vous faites, et par la manière dont vous écrivez que vous craignez moins d’offenser Dieu que de ne plaire pas aux hommes ; puisque pour flatter la passion de quelques-uns, vous vous moquez de l’Ecriture, des Conciles, des Saints Pères, et des personnes qui tâchent d’imiter leurs vertus. […] Vous pensez qu’en nommant seulement les livres de Port-Royal, vous les avez entièrement détruits, et vous croyez avoir suffisamment répondu à tous les anciens Conciles en disant seulement qu’ils ne sont pas nouveaux.

113. (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194

L'ancienne comédie, contre laquelle les conciles et les Pères ont tant fulminé, était d’une turpitude à ne le pouvoir exprimer.

114. (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482

Des hommes et des femmes déclarés infâmes par le Concile 7. de Carthage, et excommuniés, selon le témoignage de saint Cyprien, en la première lettre du septième livre de ses Epîtres, sont les instruments funestes dont le démon  se sert pour remporter ces victoires sur la piété chrétienne, et se mettre en possession de ces triomphes, trouvant ces misérables parfaitement dociles à tous les mouvements qu’il lui plaît de leur imprimer dans le cœur et dans le corps. […] Ils se joignent à ces malheureux dont parle le Prophète, et te rendent exécuteurs de leur mauvaise volonté, « Quiescere faciamus omnes dies festos Dei. » Ce qui est si sensible à l’Église, qu’elle veut qu’on les retranche de son Corps, dans le quatrième Concile de Carthage, comme des membres pourris, avec le glaive de l’excommunication.

115. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54

Le premier est une Théologie Morale très pure et très solide, dont toutes les décisions sont prises des meilleures sources, c’est-à-dire, de l’Ecriture Sainte, des Décrets des Conciles et des Papes, des Saints Pères, de S.

116. (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436

Les Conciles de Mayence, de Tours, de Reims, et de Châlon-sur-Saone qui furent tenus l’an 813. défendirent aux Evêques, aux Prêtres et aux autres Ecclésiastiques, d’assister à aucuns de ces spectacles ; à peine de suspension, et d’être mis en pénitence.

117. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Tous les Peres parlent à peu près sur ce sujet, comme les Salviens, les Cypriens, & les Chrysostomes, & si je n’estois resserré dans les bornes étroites d’un discours, j’y ajoûterois les Decrets des Conciles, les Constitutions des Papes, les Ordonnances des Evêques, les Loix des Princes Chrétiens, les Ecrits des hommes doctes, la pratique des personnes de pieté. […] Le Concile de Trente a renouvellé les anciens Canons touchant la vie des Clercs. […] Aussi les leur a-t-elle défendus dans ses Conciles sous de griéves peines ; Conc. […] Le Concile de Trente a renouvellé les anciens Canons touchant la vie des Clercs.

118. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

Peres, & des Conciles, Paris, Urbain Coustelier, 1687, (12 ff.) 429 p. (1 f.). […] Tiré des Conciles & des Saints Pères, Paris, Louys Billaine, 1666, 3 parties en 1 vol. […] Ces discours sont partagez en Pratiques morales, prouvées par l’Escriture, les Conciles, les Peres, & la raison. […] Tirées de l’Ecriture Sainte, des Conciles, & des Saints Peres. […] Seconde Partie. […] Sentimens des Conciles et des Pères sur l’Opéra.

119. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109

 44 pris du concile de Gangres les nomme les œuvres du démon : Larvas dæmonum quia hoc diabolicum & sacris canonibus prohibitum, & le canon si qua mulier dist. […] Dans un aveuglement si horrible, il faut instruire ces honnêtes gens par des feuilles volantes ; ce leur seroit une trop pénible corvée de lire l’Ecriture, les Conciles, les Pères. Ils sauront donc, s’il leur plaît, qu’il y a de compte fait soixante-dix Conciles qui règlent ces choses, plusieurs sous peine d’excommunication, de privation de bénéfices, & les croient d’institution apostolique.

120. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

L’Enfant dans son Histoire du Concile de Constance rapporte que quand l’Empereur y arriva, les Evêques Anglois firent représenter devant lui en 1417 une Comédie ou Moralité sur la Naissance du Sauveur, l’arrivée des Mages, & le massacre des Innocens, Sujet fort Tragique, qui a aussi paru sur notre Théâtre, aussi bien que la Décollation de S. […] Les Spectacles donnés par les Evêques Anglois au Concile de Constance, parurent très-nouveaux aux Allemans.

121. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

Sans cesse on nous redit que le Théâtre en soi n’a rien d’illégitime ; que jamais il ne fut moins dangereux pour les mœurs ; qu’on n’y fait point de mal, qu’on en sort l’esprit aussi pur et le cœur aussi calme qu’on y était entré ; que c’est même une école de vertu ; que si les Pères et les Conciles se sont élevés avec tant de force contre les représentations théâtrales de leurs temps, c’est qu’elles offraient alors mille excès visiblement répréhensibles, qu’on a heureusement bannis des Spectacles d’aujourd’hui : qu’après tout il est bien étrange que nous veuillons être plus austères sur le maintien des bonnes mœurs, qu’on ne l’est sous les yeux du Souverain Pontife, à Rome même, « de qui nous avons appris notre Catéchisme, et où l’on ne croit pas que des Dialogues récités sur des planches soient des infamies diaboliques »2, comme s’exprime M. de Voltaire. […] Il y est dit que la Congrégation du Concile tenu à Rome renvoya les Comédiens ; que dans le grand Jubilé de 1701 les Comédiens ayant encore prétendu être absous sans restriction, MM. les Curés de Paris ayant tenu ferme, ils s’avisèrent de présenter une Requête au Pape Clément X, (c’est une faute apparemment d’impression, Clément XI fut élu en 1700 :) dans laquelle rien ne fut oublié ; et que ce Pape ayant fait examiner la Requête, elle fut rejetée, et la discipline des Curés confirmée.

122. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35

Grégoire7, qui a toutes les vertus nécessaires au Sacerdoce, le reçoive y étant contraint, et que celui qui ne les a pas ne le reçoive pas quand même on l’y voudrait contraindre. » Le Concile tenu à Aix en 816 s’est servi de ces paroles de ce Saint Pape pour établir la nécessité de la vocation contre les Ecclésiastiques ambitieux, et qui s’ingèrent d’eux-mêmes dans les charges.

123. (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296

Le canon du concile d’Arles, de l’an 314, « De theatricis, et ipsos placuit, quamdiu agunt, a communione separari », est un règlement particulier.

124. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167

.° La religion défend absolument la danse aux personnes consacrées à Dieu ; dans un Prêtre, dans un Religieux, elle seroit d’une indécence si révoltante, si opposée à la gravité, à la sainteté de leur état, qu’elle a été justement l’objet de l’anathême des Conciles, jusqu’à leur défendre de se trouver dans les lieux où l’on danse, même aux noces de leurs parens. […] Les Conciles, d’après S. […] Les Conciles ont imposé des pénitences publiques de trois ans à ceux qui dansoient les jours de fête au-devant les Eglises, & S.

125. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

Il s'était introduit à Constantinople un usage fort singulier, comme nous l'apprenons de Balsamon sur le canon 71 du sixième Concile in trullo. […] Ces jeux insensés d'une jeunesse pétulante n'auraient pas apparemment été l'objet de l'animadversion de la police, encore moins d'un concile écuménique ; mais malheureusement les Etudiants en droit voulurent imiter les autres, et faire leurs fêtes aussi, pour célébrer leur doctorat, et les maîtres ou professeurs se prêtèrent à ces extravagances. […] Cette conduite parut si indécente, le théâtre si peu fait pour des Jurisconsultes, et les mœurs des Comédiens si opposées à la sainteté d'un interprète des lois, que le sixième Concile in trullodéfendit expressément, sous peine d'excommunication, à tous les Etudiants en droit, de paraître sur le théâtre, et de faire aucune de ces bouffonneries : tant la dignité de l'état qu'ils avaient embrassé, leur paraissait blessée par tout ce qui ressentait le théâtre : « Eos qui docentur leges civiles Græcis moribus uti non oportere, neque in theatrum induci, neque eglistras peragere, nec tempere quo disciplinam ingrediantur, nec ad finem ejus, aut in ejus dimidio ; si quis autem hoc facere ausus fuerit, segregetur.

126. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

Et cette conclusion se trouvera bien affermie, si ouvrant le Concile de Trente nous y lisons la défense absolue de mêler jamais l’Ecriture avec ce qui peut passer pour profane. […] mandat et præcipit ad tollendam hujusmodi irreverentiam et contemptum, ne de cætero quispiam quomodolibet verba scripturæ sacræ ad hæc et similia audeat usurpare et omnes hujusmodi homines temeratores et violatores verbi Dei, juris et arbitrii pœnis per Episcopos coerceantur. » . « Le saint Concile voulant réprimer la témérité avec laquelle on mêle et on détourne let paroles de l’Ecriture sainte dans les choses profanes, plaisanteries, fables, inutilités, etc. […] L’on ne nous dira pas non plus que le Décret du Concile regarde un de ces points de discipline, qui ne peuvent être reçus partout.

127. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE V. » pp. 82-97

Concile de Milan1, exhorte vivement les Magistrats à chasser les Comédiens, comme gens perdus, qui ne sont faits que pour perdre les autres ; il ordonne aux Prédicateurs de son Diocèse de parler avec beaucoup de zéle contre les Spectacles qui sont les appas du démon, qui tirent leur origine des mœurs corrompues des Payens, & ne souillent que trop celles des Chrétiens en ce malheureux siécle.

128. (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406

Augustin, Orose, Lactance, Salvien, et pour citer des autorités encore plus grandes, les Conciles ont condamné le plus justement du monde les Spectacles de leur Temps, parce qu’en effet ils étaient abominables ; et si nous en voyions de pareils je suis persuadé que les plus Libertins de notre Siècle les condamneraient aussi ; mais aujourd’hui que la Comédie est non seulement exempte de ces abominations, mais capable de donner des leçons utiles, les raisons qui avaient donné lieu aux Anathèmes fulminés contre elle, ne subsistent plus ; et s’il faut des Divertissements aux hommes pour les délasser des fatigues qui sont inséparables de la vie, c’est un de ceux que je crois le plus innocents.

129. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

On l’a même reconnue au Concile de Trente ; et, dans l’Index des livres défendus, on a excepté expressément ceux que le besoin qu’on a d’apprendre le latin, a rendus nécessaires. […] [NDE] Honorius 1er, pape de 625 à 638, condamné par les 6e et 7e conciles œcuméniques (Constantinople, 680 et Nicée, 787) comme un pape hérétique.

130. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Il rapporte, en finissant, le décret 17 d’un Concile de Cologne en 1549, qui défend absolument aux Religieuses, et par conséquent, ajoute-t-il, aux Religieux, de voir représenter des comédies ni d’en faire représenter dans leurs monastères, parce qu’il n’y a rien à gagner, et beaucoup à perdre, bien du mal à craindre, et nul bien à espérer, quand même ces pièces seraient sur des sujets de piété : Quæ spectacula, etiam de rebus sacris, parum boni, mali plurimum, relinquere in sanctimonialium mentibus possunt. […] Si le Concile n’en parle pas, c’est que ce goût universel de poésie, de bel esprit, de spectacle, ne s’était pas encore répandu dans le monde et introduit dans les Communautés : une éducation moins frivole et moins mondaine n’avait pas tourné les esprits vers la bagatelle et le plaisir ; mais, grâce au nouvel enseignement que vit naître la fin du seizième siècle, et qui s’est si fort accrédité dans les suivants, on voit plus d’acteurs et de beaux esprits que de Chrétiens.

131. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164

Le Concile ElibertinD.

132. (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26

Décision du Concile de Carthage, 4.

133. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Mais les Conciles, les Peres &c. […] 2 Après avoir rapporté les sixieme, septieme & douzieme Conciles généraux, & les autres monumens cités depuis la page 4 & suivantes, je priai la Dame de me dire, comment il pouvoit y être question d’Idolatrie ? […] Sera-ce aux Pasteurs de l’Eglise, aux Conciles, aux Souverains Pontises, au S. […] Charles, dans son troisieme Concile de Milan Act. parte 4. pag. 483. […] Les Conciles, les Sts Peres &c &c n’ont connu aucune de ces distinctions, qu’on n’a inventées, que pour éluder l’autorité, & se faire une conscience à sa mode.

134. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114

Dans son livre du nouvel Evangile. il accuse le Cardinal Pallavicini d’avoir favorisé le théatre, & il est vrai que dans son histoire du Concile de Trente l. […] Ce sont deux Jesuites ; mais ce passage n’est pas de lui, il est du Cardinal Aloander, dont l’historien du Concile rapporte le discours prononcé à la Diette de Wormes contre Luther.

135. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66

Après le Bal, un esprit mondain, mille pensées des objets, qui ont frappé les yeux, des attachemens le plus souvent criminels… Le Bal & les Danses, tels qu’ils se pratiquent en ce tems sont criminels, parce qu’ils sont contraires à la profession du christianisme étant défendus par les Conciles, & par la Doctrine de l’Eglise, & une occasion de plusieurs pechez, & qu’il est rare, qu’on s’en retourne aussi pur, & aussi innocent qu’on y est allé… On ne peut nier que les Saints de l’ancien Testament, n’ayent quelque-fois témoigné leur joye par une espece de danse, mais c’estoit pour rendre graces à Dieu de quelque heureux succés, ou de quelque signalée faveur, qu’ils en avoient reçuë, & ces marques de rejoüissance étoient accompagnées d’un culte religieux, qu’ils rendoient au Seigneur.

136. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15

au Concile d’Arles : ils declarerent excommuniez ces sortes de gens.

137. (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16

L’opposition évidente des maximes de l’Evangile, avec celles qu’on y débite, et l’inutilité jusqu’à ce jour des efforts de ses défenseurs plus savants en morale que les Bossuet, les Nicole, les Peres et tous les Conciles, nous répond de l’accomplissement de votre prédiction.

138. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Rect. de l’Univ. de Prague, il fut brûlé à Constance avec ses livres le 16 Juillet 1415, pendant la tenue du Concile. […] Tout le monde sait que la plûpart des Catholiques de Bavière, d’Autriche, d’Hongrie, de Bohème, demandèrent, en acceptant le Concile de Trente, qu’on leur permit de communier avec du pain & du vin. Les Prêtres à qui l’usage avait permis de se marier avant la clôture dudit Concile, demandèrent aussi la permission de garder leurs Femmes. […] Pie IV, à qui le Concile avait abandonné la décision du Calice, le permet aux Laïques Allemands, & refuse les Femmes aux Prêtres, mais ensuite on ôte le Calice aux Séculiers. Le Mariage, à l’égard des Prêtres, était-il plus criminel après la tenue du Concile qu’avant ?

139. (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435

C’est pour cela qu’ils étaient tellement en horreur parmi les Romains, que non seulement ils étaient privés des honneurs auxquels les Citoyens pouvaient aspirer ; mais encore ils étaient marqués par les Censeurs, d’une marque qui les rendait infâmes : c’était aussi pourquoi Saint Cyprien ne voulait pas qu’on les reçût à la participation des Sacrements ; et l’Eglise assemblée au sixième Concile général, qui est le troisième de Constantinople en 681. a défendu à tous Ecclésiastiques soit réguliers ou séculiers, de se trouver jamais aux jeux publics et spectacles, et que s’ils sont convaincus d’y avoir assisté, ils soient excommuniés et privés de toutes charges en l’EgliseCanon 23.

140. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Aucun état dans tous les temps ne s’est plus déclaré contre lui qui la Magistrature ; les canons des conciles, les Pères de l’Eglise, les livres de piété n’ont jamais parlé plus fortement et plus constamment. […] Il faut croire qu’il ignorait que les conciles, les saints Pères, les lois Romaines, les canons, les Magistrats, les avaient condamnées.

141. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

Ce n’étoit, ni les sciences de la Réligion, ni de l’Ecriture, ni les Conciles, ni les Peres, ni des Théologiens ; mais des Litterateurs & des Poëtes : car c’étoit uniquement vers cet objet qu’on avoit tourné son esprit frivole, qui n’aimoit que le plaisir. […] On auroit tort de confondre le dépôt de la loi avec les mœurs des premiers Pasteurs ; ce Pape si peu fait pour être Pape, ne s’écarta jamais des vérités de la foi, dans ses décisions, ses Bulles contre Luther sont très-justes ; le cinquieme Concile de Latran, où il présida, & qu’il termina, est reçu de toute l’Eglise, & prescrit les regles les plus sages. […] Je sai que cet auteur est accusé de manquer d’exactitude, peut-être plus qu’il ne mérite, aussi bien que Maimbourg ; mais c’est celui de ses ouvrages qu’on a le moins critiqué ; au reste il étoit attaché au Clergé de France, qui lui faisoit une pension, & par conséquent à Léon X, à qui le Clergé doit le Concordat & le Concile de Latran.

142. (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352

Mais quand Moliere auroit été innocent jusqu’alors n’auroit-il pas cessé de l’être dès qu’il eut la présomption de croire que Dieu vouloit bien se servir de lui pour corriger un vice répandu par toute l’Eglise, & dont la réformation n’est peut-être pas même reservée à des Conciles entiers ?

143. (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7

[NDE] Honorius 1er, pape de 625 à 638, condamné par les 6e et 7e conciles œcuméniques (Constantinople, 680 et Nicée, 787) comme un pape hérétique.

144. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

Toute cette doctrine est ici solidement & formellement appuiée sur l’autorité des Peres, des Docteurs, & des Conciles.

145. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70

Toute cette doctrine est ici solidement & formellement appuiée sur l’autorité des Peres, des Docteurs, & des Conciles.

146. (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50

Pour donner à des Chrétiens une juste horreur des Spectacles du théâtre, il suffiroit, mes Frères, de rappeler ici le jugement qu’en ont porté les Saints Docteurs de l’Eglise, & les anathêmes que ses Conciles ont prononcés contre la vile & honteuse profession de Comédien. […] Un Concile de Carthage défend sévèrement aux Clercs de prendre aucune part aux spectacles profanes ; & quelle est la raison qu’il en apporte ?

147. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

L’agneau sans tache seroit peu flatté d’être mis entre ses mains, croiroit-on que les Canons des Conciles, les Statuts des Diocèses, les Mandemens des Evêques le défendent expressement. […] Ce fer s’appelloit, Calamistrum ad crispandum ; delà ce mot si fréquent dans les Canons, contre les Ecclésiastiques mondains, qui se frisent ; Clerici calamistrati, coma calamistrata , que le Conciles & les Peres de l’Eglise ont si rigoureusement, & si-unanimement comdamné. 6°. 

148. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132

Mais les Ediles chrétiens, qui vont à deux mille ans ans chercher des apologies dans le paganisme, n’ont-ils pas vu que tous les Peres & les Conciles les ont condamnés, & que la Religion leur défend non-seulement de les entretenir, mais encore d’y assister ? […] Un jour pendant la tenue d’un Concile, plusieurs Evêques s’étoient assis & s’entretenoient dans la rue à la porte d’une église ; Pélagie vint à passer comme en triomphe au milieu d’une foule d’amans & de domestiques : les Evêques en furent scandalisés, & détournerent les yeux d’un objet si dangereux & si profâne.

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