Par cette conduite on convertit, dit Saint Thomas3, les productions de l’iniquité en des fruits de salut, on se fait des amis avec un lucre deshonnête ; les indigens que l’on assiste de ces biens, qui sont leur partage naturel, ouvrent aux pécheurs les célestes Tabernacles, quand ceux-ci ayant changé de vie, & fait pénitence, comme Zachée & Saint Mathieu, quittent enfin cette vallée de larmes & de miséres.
Nous ne plaignîmes pas leur sort ; nous les assistâmes pourtant, et nous vous louâmes, Mes très-chers Frères, d’avoir contribué à les humilier par vos dégoûts, et à les secourir par vos charités.
(je m’adresse à quiconque n’y assiste pas les yeux bandés et le cœur dans la glace) ! […] Jamais je n’ai assisté à ce silence de mort sans donner des larmes à ce genre d’infanticide, et sans ressentir la plus vive indignation contre la balourdise cruelle de leurs lâches progéniteurs ou de leurs infidèles instituteurs. […] Est-il permis d’assister aux spectacles dès qu’on ne se sent point atteint de la corruption qu’ils respirent ?
Si la comédie est innocente, si l’on peut y assister sans craindre de s’y corrompre & l’esprit & le cœur, pourquoi des condamnations si rigoureuses contre des hommes qui donnent au public un divertissement si agréable ? […] Vous avez pour la profession de comédien le plus juste mépris : la société elle-même, d’accord sur ce point avec la religion, les exclut de toutes sortes de dignités & d’honneurs, & en cela elle fait de leur art la censure la plus sévère ; & vous ne rougissez point d’assister à leurs jeux profanes ? […] Que ne pourrois-je point vous dire en faveur des pauvres, qui ont des droits si sacrés & si imprescriptibles sur ce superflu que vous employez à vous procurer ce dangereux plaisir, sur la profanation dont vous vous rendez coupables ; lorsque vous choisissez pour assister à ces pernicieux spectacles le jour même du Seigneur ; lorsque, pour me servir de l’expression de Tertullien, vous sortez de l’Eglise du Dieu vivant pour aller à celle du démon ; lorsque de ces mêmes mains que vous venez d’élever vers le ciel dans la prière, & de cette même voix qui vient de célébrer les louanges du Seigneur, vous applaudissez à de vils comédiens ?
Nous pourrions y assister ; mais chacun y portant sa vanité à l’envi, la danse étant une disposition aux mauvaises actions, il faut esquiver de s’y trouver. […] Il y a fort à craindre pour ceux qui y assistent, qu’ils n’en rapportent de mauvaises idées, dont ils soient contraints de gémir, comme S. […] Mais les Ediles chrétiens, qui vont à deux mille ans ans chercher des apologies dans le paganisme, n’ont-ils pas vu que tous les Peres & les Conciles les ont condamnés, & que la Religion leur défend non-seulement de les entretenir, mais encore d’y assister ?
Sainct Paul mesme pour nous exciter à l’amour de la Vertu, & à la haine du vice, s’est seruy des termes de luttes, de combats, de courses ; de palmes & de victoires ; pourquoy donc sera t’il moins permis aux Chrestiens d’assister à vne representation qu’aux anciens ; pourquoy leur deffendra t’on des choses que la Saincte Escritute authorise si solemnellement. […] Car quelle impudence d’appliquer les Oracles Diuins de la Saincte Escriture à la deffẽce des vices, puisque son intention est de nous en faire conceuoir l’horreur, & de nous porter à l’amour de la perfection Euangelique ; & que si elle a des lieux & des passages qui semblent en quelque façon s’accorder à leurs sentiments, on ne les y a pas couchés en faueur des spectacles, & des Chrestiens qui y assistent : mais au contraire pour nous donner dans leur sens mysterieux la connoissance des fruits que nous en pouuõs tirer, & pour nous animer à l’amour des bonnes choses, puisque les Payens mesmes s’échauffent si fort après des sottises, dont ils ne peuuẽt esperer de gloire, & qui ne leur sçauroient produire que de la peine.
Je me rappelle donc que dans le cours de nos études quelques-uns de mes Camarades trouvèrent le moyen d’assister à une représentation de cette Pièce. […] Ajoutons ce que nous lisons dans la Gazette de France du 19 Février 1759, du Règlement du Souverain Pontife Clément XIII, aujourd’hui régnant, qui défend aux Ecclésiastiques d’assister aux représentations qui se font sur des Théâtres publics.
Qu’il soit défendu à tous Laïques d’assister aux Spectacles ; car il a toujours été défendu aux Chrétiens d’aller aux lieux qui sont souillés par les blasphèmes. […] Il faut représenter aux très pieux Empereurs, qu’on ne doit point contraindre les Chrétiens d’assister aux Spectacles, ou d’en être les Acteurs : Car il ne faut persécuter personne pour l’obliger de faire des choses qui sont contraires aux Commandements de Dieu. […] Mais ces Danses qui se font parmi nous (disons-en de même des Comédies, puisque le Livre de saint Charles est pour les unes et pour les autres) sont toutes pour exciter dans ceux qui y assistent un plaisir sensuel, et n’ont point d’autre effet que de porter au mal. […] L’Auteur de l’Écrit se trompe donc bien grossièrement, quand pour prouver qu’on peut aller à la Comédie le Dimanche, et qu’on ne pèche point en y assistant ces saints jours ; il dit que les Chrétiens ont satisfait à tous les devoirs dont nous venons de parler lorsqu’ils y vont ; et que ce n’est qu’après qu’ils ont assisté à tout le Service Divin qu’ils cherchent à se délasser de cette longue application. […] Mais quand je supposerai que les Chrétiens, auparavant que de se trouver au Théâtre, auraient assisté à tout le Service.
Ils sembloient n’assister qu’à des démêlés domestiques.
Et le vingt-trois Avril audit en mil sept cent soixante-un, à la levée de la Cour, l’Ecrit mentionné en l’Arrêt ci-dessus, a été lacéré & brûlé dans la Cour du Palais, au pied du grand Escalier d’icelui, par l’Exécuteur de la Haute Justice, en présence de moi Dagobert-Etienne Ysabeau, l’un des trois premiers & principaux Commis servant à la Grand’Chambre, assisté de deux Huissiers de la Cour.
Si tout le monde s'accordait à ne vouloir point assister aux spectacles, les Comédiens cesseraient bientôt de les donner.
Si personne n’assistait à la Comédie, il ne serait point de Comédiens.
juge après cela si le Théologien a raison de dire, comme il fait, « non seulement il n’y a point de péché à assister les Comédiens, mais encore, c’est une action de justice de leur donner, comme l’on y est obligé, la récompense de leur ministère ».
Saint Augustin qui assista à ce Concile, en avoit conservé tout l’esprit, lorsqu’il assure en son Commentaire sur l’Evangile de Saint Jean, que les dons faits aux gens de Théâtre ne sont point au rang des libéralités honnêtes ; c’est une prodigalité la plus vicieuse & la plus horrible. […] Dans ce Conventicule on a discuté sans doute les objections triomphantes qui sont énoncées dans le Mémoire ; la premiere que je saisis est l’origine sacro-sainte de la Comédie Françoise, dès l’année 14021 ; il s’étoit introduit en France, parmi les Confreres de la Passion, une sorte de Comédie bizarre où l’on représentoit nos saints mystéres, Charles VI. assista à plusieurs représentations : ces pieux Auteurs, (dont vous & votre troupe, Mademoiselle, si nous nous en rapportons au témoignage de votre Avocat, êtes descendues en ligne droite,) dressoient leur Théâtre en une Chapelle, tout le profit passoit dans les mains des pauvres : ce Spectacle, tout religieux qu’il étoit en son objet, ne put conserver long-tems sa décence premiere, il admit des fourrures profanes, qui attirerent un interdit sur toute la piéce.
Les Apologistes du Théâtre ont à m’opposer les pieces qui sont représentées par des Ecoliers sous la conduite de leurs Regens, qui sont ordinairement des Religieux ou des Ecclésiastiques : toutes sortes de personnes assistent à la représentation sans conséquence, le silence des Prélats vaut une approbation. […] On n’est plus dans un âge qui donne prise à la tentation ; mais on autorise les autres par son exemple, ce sont des infirmes1 dont on accélere la chute ; la crainte de déplaire à Dieu les retenoit encore, un homme de poids qui assiste au Spectacle, suffit pour les rassurer, & dès-lors il attire sur soi les désordres où ceux-ci se laissent entraîner.
Delà l’invention des paroles & du dialogue dans les Piéces ; il me semble voir chaque père de famille, le front couronné de pampre & de lierre, assister à ces jeux naïfs, marquer les entre-Actes, ou la fin des Scènes, par d’amples libations du divin jus de la treille ; & applaudir en bégayant, aux rustiques plaisanteries de leurs Drames naissans. […] Charles-magne rend un Édit par lequel il défend aux Prêtres d’assister aux représentations des Farces ; preuve convaincante que la Comédie était connue depuis long-tems en France.
. « Ne sera loisible aux Fidèles d’assister aux Comédies et autres Jeux joués en public ou en particulier, vu que de tout temps cela a été défendu entre les Chrétiens comme apportant corruption de bonnes mœurs, mais surtout quand l’Ecriture Sainte y est profanée ; néanmoins quand en un Collège il sera trouvé utile à la Jeunesse de représenter quelque Histoire, on le pourra tolérer, pourvu qu’elle ne soit tirée de l’Ecriture Sainte, qui n’est baillée pour être jouée, mais purement prêchée. […] » Que diraient enfin tous les Spectateurs, si on leur remontrait qu’étant Chrétiens, ils ne peuvent assister à la Comédie, à moins qu’ils ne puissent offrir à Jésus-Christ cette action, et se rendre témoignage qu’ils n’y viennent qu’en son esprit, pour son amour et pour sa gloire ; si on leur représentait que celui qui aime le danger, périra dans le danger ; que le jour terrible viendra comme un voleur qui marche sans bruit, ou comme un père de famille qui veut surprendre ses domestiques. […] Vous me prévenez sans doute dans tout ce que j’ai à dire, et la moindre attention sur la sainteté de l’Ecriture, sur l’état des Comédiens et les dispositions de ceux qui assistent à la Comédie, vous fera apercevoir des disproportions si marquées, que je ne ferai peut-être que les affaiblir par mes expressions.
Aussi-tôt, dit Tertulien1, qu’un Spectacle n’ébranle pas les personnes qui y assistent, que ceux-ci demeurent froids & tranquilles, on regarde la piéce comme un corps sans ame.
Ainsi, comme les Prêtres en avaient un soin particulier, qu'ils y étaient présents, et qu'ils les traitaient comme un acte de Religion, les honnêtes femmes, et mêmes les Vestales ne faisaient point de scrupule d'y assister, encore que les premières fussent d'ordinaire dans leur appartement éloigné de la société des hommes, et que les autres fussent engagés dans un état séparé du commerce de la vie civile.
., qui défendaient au clergé de jouer la comédie et d’assister à des représentations théâtrales.
Ce n’étoient point des Piéces faites pour plaire à l’esprit, qui excitoient cette Passion ; on en exécutoit quelquefois : Saint Augustin dans ses Confessions nous fait entendre qu’il avoit assisté à des Piéces qui l’attendrissoient. […] Il ne fallut plus aux Romains, ou que des Spectacles de sang, ou que des Spectacles si licencieux, si impurs, que Julien l’Apostat défendit aux Prêtres de ses faux Dieux d’y assister.
« C’est le temps, ajoute cet Auteur, véritablement homme de bien, et la situation où il faut se placer pour juger saintement de ce qu’on doit ou suivre ou éviter. » Si nous consultons les Protestants, la question sera bientôt décidée, car leur discipline s’explique ainsi : « Ne sera loisible aux Fidèles d’assister aux comédies, tragédies, farces, moralités, jouées en public ou en particulier, vu que de tout temps cela a été défendu aux Chrétiens, comme apportant corruption des bonnes mœurs, mais surtout quand l’Ecriture sainte y est profanée. […] D’abord c’est une défense générale à tous les Fidèles d’assister à aucune espèce de comédie ; ce qui leur a été défendu de tout temps comme contraire aux bonnes mœurs.
Auguste fit mourir un Bouffon qui avait fait raillerie de Jupiter, et défendit aux femmes d’assister à des Comédies plus modestes que celles de Molièreh. […] [NDE] L’information est probablement tirée de la Vie des douze Césars de Suétone qui, dans sa Vie d’Auguste, rapporte des cas de punitions infligées à des comédiens (mais aucun pour s’être moqué des dieux) et l’interdiction faite aux femmes d’assister aux spectacles d’athlètes (mais non aux représentations théâtrales), voir Vie d’Auguste, 44 et 45.
Ciron, et lui dit, qu’il reconnaissait que l’heure de sa mort approchait ; qu’il rendait grâces à Dieu de l’avoir envoyé pour l’assister dans ce dernier moment, afin d’achever ce qu’il avait commencé. […] Car auparavant on n’en dressait qu’à mesure qu’on en avait à faire : et dans le commencement de Rome le peuple assistait aux Spectacles tout debout. […] Et dans les commencements de Rome le peuple assistait aux spectacles tout debout. […] Que les anciens Pères de l’Eglise défendirent aux Chrétiens d’assister aux Jeux du Théâtre, parce que c’était participer à l’Idolâtrie. […] Ils en firent les divertissements de leur Cour, et de leurs peuples, quand les Fidèles y purent assister sans entrer dans la société des Idolâtres.
Il faut que l’on me mette au milieu d’une armée, sous des tentes, dans un palais, que je voie le jour ou la nuit, ou je ne croirai jamais y assister.
Ainsi, par exemple, ces representations profanes, ces spectacles ou assistent tant des mondains oisifs & voluptueux, ces assemblées publiques & de pur plaisir, ou sont reçûs tous ceux qui amene, soit l’envie de paroître, soit l’envie de voir, en deux mots, pour me faire toûjours mieux entendre, Comedies & Bals, sont-ce des Divertissemens permis ou défendus ?
Cyprian… l’un contre les jeux et joueurs de cartes et de dez, l’autre par lequel il monstre que l’homme chrestien ne doit voir ni assister à aucuns jeux de battelage ni aux spectacles publics… le tout mis en français par L.
« Melius esse die Dominico fodere, aut arare, quam choreas ducere. » Ce qui s’accorde parfaitement avec ce passage de saint Augustin, que saint Thomas rapporte ; « un Juif ferait mieux d’aller travailler dans son champ, que d’assister à la Comédie ; et les femmes Juives encore feraient mieux de filer de la laine le jour du Sabbat, que de danser comme elles font avec insolence les jours de leurs Fêtes ».
« Que celui-là soit excommunié, et retranché de la participation des saints mystères, dit le Concile, qui au lieu de se trouver aux assemblées des fidèles dans l’Eglise, emploie mal le temps qui est consacré au culte de Dieu, et assiste aux spectacles les jours des Fêtes. » Concil.
Des oisifs de toute espèce, des paresseux de profession, dont l’unique affaire est de ne rien faire ; l’unique soin, celui de n’en point prendre ; l’unique occupation, celle de tromper leur ennui ; passant de la table aux cercles ou au jeu, et de là aux spectacles, pour y assister sans goût, sans discernement, sans fruit, fort satisfaits au reste d’avoir rempli le vide d’un temps qui leur pesait.
Saint Augustin qui assista à ce concile en avait conservé tout l’esprit, lorsqu’il déclarait que les dons faits aux gens de théâtre ne sont point au rang des libéralités honnêtes : « Donare res suas histrionibus, vitium est immane, non virtus36. » Le concile de Trulle, ainsi nommé parce qu’il se tint dans le dôme du palais à Constantinople, l’an 692, s’explique en ces termes : « Le saint concile défend les farceurs et leurs spectacles, et les danses qui se font sur le théâtre.
Un gazettier raconte sans rougir, mais non pas sans rire : On a assisté au te Deum, à la messe, au sermon ; de là on est allé à la comédie.
Supposé pourtant que les chambrées diminuent, et que la plus grande partie des Spectateurs d’aujourd’hui, sans être remplacés par d’autres, ne veuille point assister à des représentations qui lui paraîtraient insipides, cet inconvenient ne durerait pas longtemps.
Pamélius fait tomber ce reproche de Tertullien, non sur les laïques, mais sur certains prêtres qui n’avaient pas honte d’assister aux spectacles.
Le Prélat, amateur habile de la musique, & protecteur déclaré du Concert, y assiste régulierement chaque semaine avec ses Grands Vicaires & toute sa cour. […] Son épouse & sa fille eurent aussi la dévotion d’assister à la réception, & chemin faisant d’être reçues Pénitentes blanches.
Je ne cesserai pas d’admirer la misericorde divine, si jamais elle me fait voir en cette mer de dangers un cœur, qui a la fermeté des citoiens de la Jerusalem celeste : mais si cette personne me demande, s’il lui est permis d’assister à la Comedie, je suspecterai sa devotion ; & si par un miracle je la trouve solide, je lui dirai nettement, qu’elle ne peut pas aller à la Comedie, sans s’en faire encore un point de conscience. […] La devote fait quelque chose indigne de sa profession, si elle assiste à la Comedie ; & une fille de Jesus-Christ se persuade, qu’il n’y a rien de messéant à un si grand nom de se trouver au Theatre ?
les uns sacrifient avec zèle le plaisir du spectacle, pour assister au service divin ; les autres ne trouvent pas un moment pour entendre la messe ou le sermon, et passent trois ou quatre heures à la comédie, ou peut-être après avoir fait de la messe un spectacle profane, où ils ne sont allés que pour voir et pour être vus, ils passeront de l’Eglise au théâtre, comme on passe des coulisses sur la scène. […] ) reprend fortement le peuple d’y avoir assisté pendant le carême.
Mais le goût dépravé du libertin doit-il vous empêcher d’assister à ces chefs d’œuvres de l’art, où le ridicule du vice est seul capable de faire aimer la sagesse ?
Conc. de Tours, an 1239, Can. 7 ; « 10° Défense aux clercs et aux moines d’assister aux spectacles, soit des courses de chevaux, soit du théâtre.
Les Docteurs en Théologie de Paris qui ont vu l’exposé ci-dessus, sont d’avis qu’on ne peut accorder les Sacrements à ceux qui jouent, ou qui font jouer la Comédie intitulée le Festin de Pierre, ils les en croient indignes, comme gens qui servent à entretenir le crime ; car ç’a toujours été une doctrine constante dans l’Eglise, que nul Chrétien ne peut ni représenter, ni même assister comme simple spectateur à la représentation des Pièces de Théâtre qui sont remplies d’intrigues amoureuses et d’impiété.
L’Eglise favorisait ce genre de spectacle, qu’elle regardait comme susceptible d’édifier les fidèles ; les membres du clergé y assistaient ; quelques-uns même y prenaient part.
je ne veux pas être si sévère, qu’absolument je blâme ni ceux qui les font, ni ceux qui les écoutent ; car je sais qu’on en a fait de fort belles, desquelles on a pu sortir ayant l’esprit plus gai et débandé, sans être aucunement souillé, ni autrement intéressé : en celles-là vous y pouvez assister sans scrupule, si peut-être votre vacation particulière, ou quelque autre circonstance ne vous en empêche : mais aux autres qui représentent, ou disent des choses qui portent à l’impudicité, et blessent la charité, ne vous y trouvez jamais ;Le mal qu’il y a aux comédies. […] Le troisième ;Troisième, comment ou peut assister aux comédies mauvaises sans blesser sa conscience. […] » Troisième, comment ou peut assister aux comédies mauvaises sans blesser sa conscience.
Mais que ce soit un péché ou non, vous ne sauriez nier qu’il ne puisse y avoir du danger à assister à la plupart de nos pièces de Théâtre. […] Mais mon dessein était aussi de vous montrer qu’on peut faire des Tragédies sans amour, et auxquelles par conséquent on peut assister sans scrupule. […] Elles sauront bon gré aux Auteurs de leur avoir épargné les scrupules qui naissent de ces sortes de spectacles, et d’avoir mis leur réputation à couvert de la censure : comme leurs soins s’étendent jusque sur leur famille, elles se réjouiront de ce que la Tragédie ne sera plus un divertissement qu’elles doivent défendre à leurs enfants, et en les portant à y assister, elles croiront avoir trouvé un moyen assuré de les retirer doucement des divertissements plus dangereux.
Il faut que nos Souverains se montrent à leur Peuple ; donnez des spectacles auxquels ils puissent assister sans danger, & où le Sage puisse avouer le Roi.
Aussi quand pour avoir été rappelé trop souvent sur la Scène par le peuple, sa voix devint rauque et désagréable, il fut obligé de se faire assister d'un jeune garçon qui chantait les vers qu'il lui fallait représenter, et d'un Musicien qui touchait quelque instrument, et ne se réserva que la Danse qui se trouvait plus libre, ne s'occupant qu'à faire ses postures ingénieuses qui représentaient le sens des paroles, en quoi il était merveilleux, ce qui passa depuis en coutume.
Elle leur défend même en ces jours d’y assister l’après-dîner.
Ephrem condamne hautement les Spectacles, 159. 345 Espagne n’a plus de Jeux sous les Visigots, 125 Evêques, Justinien leur défend d’assister aux Spectacles, 134 Excommunication, celle qui est lancée contre les Comédiens, n’est pas seulement comminatoire, 279 F Fléchier (M.) son Mandement contre les Spectacles, 352 Flora, ses Jeux ne doivent point être confondus avec les Comédies et les Tragédies, 79 Floridor Comédien, se convertit, 260 Français font battre monnaie en Provence sous Justinien, 130.
Minutius Felix déclame contre ces passe-temps dangereux, dans son Apologiea qu’il a fait pour défendre les Chrétiens ; et Comitorius a fait un traité admirableb, où il prouve que d’y assister, c’est un péché mortel, comme l’assure aussi S. […] Tertullien rapporte l’histoire d’une Fille Chrétienne, qui fut possédée du Démon, pour avoir une seule fois assisté à la comédie, et comme on l’exorcisait, et qu’on demandait au Démon, qui l’avait fait si hardi que d’entrer dans cette jeune Fille, qui appartenait à Jesus-Christ par son Baptême ?
« Ne sera loisible aux Fidèles d’assister aux comédies, tragédies, farces, moralités, jouées en public ou en particulier. […] Bonaventure, pour prouver que l’Œdipe de Sophocle était l’ouvrage du malin ; que Térence était excommunié ipso facto ; que Brutus était un Janséniste, et avait tué César pour avoir composé une comédie ; que tous ceux qui assistaient au spectacle étaient des excommuniés qui renonçaient à chrême et baptême.
88.) tenu en 398, on excommunie ceux qui, les jours de fête, vont au spectacle, au lieu d’assister à l’office divin. […] « Ne sera libre aux fidèles d’assister aux comédies, tragédies, farces, moralités, vu que de tout temps cela a été défendu aux Chrétiens, comme apportant corruption des bonnes mœurs, et les Magistrats Chrétiens sont exhortés de ne pas le souffrir. » (Discipl. des Protest.
Il parut du moins sur cette Comédie en 1667. une Lettre apologétique in-12, dont l’Auteur qui dit avoir assisté à la premiére représentation, & qui en rend un compte exact à un ami, ne donne par tout à l’Hypocrite que ce nom de Panulphe.
Oui, Agathon, oui elles vont sans fin au salut ; et vous savez la belle dévotion que c’est : Car l’on croit presque aujourd’hui qu’assister au Salut, soit opérer indubitablement son salut.
Les partisans des Spectacles disoient à ce Père : nous y assistons, sans en recevoir aucune impression : spectamus quidem sed nil movemur.
Et des Dames Chrétiennes peuvent-elles y assister, aprés ce qu’ils en ont dit, sans montrer, ou que l’on fait peu d’estime de leur autorité, ou que l’on croit, que Dieu ne les a pas établis dans son Eglise, pour être les oracles des peuples ?
Les partisans des Spectacles disoient à ce Père : nous y assistons, sans en recevoir aucune impression : Spectamus quidem sed nil movemur , Ah !