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199. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Ce Caton rébarbatif et sévère est venu au Théâtre : déclarant par son dire, que la présence d’un seul personnage vertueux et d’autorité est de plus grande estime, que n’est l’applaudissement de toute une populace.

200. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

DU THEATRE Sans doute, il est bien loin ce temps où la simplicité des mœurs antiques attachait scrupuleusement tous les Français aux maximes d’une religion austère ; ce temps heureux où les liens du sang et de l’amitié étaient assez puissants pour les retenir presque tous au sein d’une famille vertueuse et paisible ; ce temps où le bonheur domestique ne forçait point à se répandre au-dehors, pour y goûter le repos, et chercher des jouissances factices ou dangereuses ; ce temps enfin dont l’illustre rival d’Horace entendait parler, lorsqu’il disait : « Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré, Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. » Grâces à la fureur qui nous possède aujourd’hui pour ce genre d’amusement, bientôt nous égalerons Athènes en frivolité. […] Mais, dans le même ouvrage, n’a-t-il pas prouvé que sous son pinceau vigoureux, le chancelier de l’Hôpital avait pu conserver toute la grandeur de son âme noble et généreuse, lorsqu’il lui fait dire : « Quels ministres placés auprès d’un potentat, L’aideront à porter le fardeau de l’état, Des sujets éclairés, vertueux, équitables, Ou des grands, au monarque, au peuple redoutables, D’une auguste famille enfants dégénérés, Flétrissant les aïeux qui les ont illustrés ? […] Le plus charmant objet de la nature, le plus capable d’émouvoir un cœur sensible, et de le porter au bien, est, je l’avoue, une femme aimable et vertueuse ; mais cet objet céleste, où se cache-t-il ? […] que l’amour qui nous attache à une femme, quelle qu’elle soit, nous dispense des premiers devoirs et de toute convenance sociale ; qu’un colonel est excusable de quitter son poste et les soins de son régiment pour venir, déguisé sous le nom et le costume d’un artiste, se fixer près d’une petite vielleuse, dont les qualités aimables ont su captiver son cœur ; qu’aux risques de faire un affront sanglant aux femmes les plus charmantes et les plus vertueuses de son rang, il peut impunément leur préférer une aventurière, venant de je ne sais où, dont on ne connaît ni l’origine, ni la famille, et placer ainsi, au moment de consommer par un mariage l’acte le plus intéressant et le plus sérieux de la vie, placer ses plus tendres affections dans la dernière classe de la société.

201. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

C’est un mince éloge ; ce puissant génie, cet homme si vertueux, si charmant, ne fut-il que l’organe des graces, des vertus, du génie ?

202. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Le vertueux S. 

203. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Montrez-moi, s’il se peut, un mortel vicieux, Que votre comédie ait rendu vertueux.

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