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30. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VIII. » pp. 42-43

Afin sans doute que chacun de ces Génies s’applique avec plus de soin à faire valoir ses prétentions, lorsqu’on sera sur le point de juger à qui on donnera la Pomme d’or qu’ils recherchent tous avec tant d’empressement.

31. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51

En 1828, cet ouvrage a valu à Sénancour, une condamnation pour outrage à la liberté des cultes, voir Recueil général des lois et des arrêts fondé par J.B.

32. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99

Louis étoit confus, dit la Baumelle, de l’impie plainte de la piété qui faisoit valoir à Dieu même son exactitude & son recueillement à la messe ; mais il étoit charmé de se reconnoître dans la grandeur & le faste d’un Roi de Perse (cette flatterie seroit une satyre : Racine avoit-il assez l’esprit de Port Royal pour oser censurer le Pénitent du P. la Chaise ?). […] C’est faire beaucoup de grace à notre siecle de le dire observateur des bienséances : assurément les trois quarts & demi des pieces qui paroissent, ne valent pas mieux que celles du siecle passé. […] Que doivent faire les autres, qui ne le valent pas & se font un devoir & une gloire de l’imiter ? […] Tout François est Poëte satyrique : La colère suffit, & vaut un Apollon.

33. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177

Nous ne redirons point icy les admirables effets des Machines, & il vaut mieux toucher un autre poinct du Spectacle qui n’est pas de moindre consequence. […] Nos Acteurs ne manquent ny de courage ny d’ambition pour faire valoir leurs Comedies, & pour plaire à leurs Spectateurs ; mais leur generosité est encor plus à plaindre qu’à admirer, car hors de leur Garderobe qui n’est jamais venduë à peu prez de ce qu’elle couste, il en est très-peu qui puisse faire fonds de quelque chose pour subsister dans le repos, & pour passer la vieillesse sans besoin.

34. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

Le Siege de Calais fut interrompu par le bizarre évenement dont nous avons parlé ailleurs de la retraite de la Clairon, qui le faisoit si bien valoir. […] D’un peuple libre enfin, qui se donnoit lui-même, Vaut leur Roi, titre vain, sans l’aveu des sujets. […] Cette intention est très-bonne, & le fruit que doit produire une telle scene vaut bien les lauriers qu’une plus grande liberté fait cueillir. […] Mais c’en est trop, l’intérêt de la religion & des mœurs a pu seul faire parler si long-temps sur une production qui en vaut si peu la peine. […] Les Actrices sont ambulantes, comme dans nos Troupes de province, & ne valent pas mieux que celles qui sont fixes.)

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