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394. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -

« Je ne trouve pas, dit Montagne, grand choix entre ne sçavoir que mal dire, ou ne sçavoir que bien dire. » Pourquoi donc passer la moitié de sa vie à limer un ouvrage ? […] Ceux-ci nous reprocheront peut-être une critique trop dure ; qu’ils prennent le vrai point de vue, ils ne la trouveront que juste.

395. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93

Elles trouvent l’un & l’autre dans la musique, qui donnant un cours moins vif aux esprits, répare leur force épuisée. […] Corneille trouve cette maniere de distinguer les actes moins commode que la nôtre.

396. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178

Ses douceurs anéanties dans une longue habitude, ne trouvent plus d’accès dans leur ame. […] C’est dans l’histoire des grandes révolutions qu’on trouvera des tableaux qui ne ressemblent point.

397. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223

On ajoute : elle ne trouve de vraie gloire, qu’à répandre dans le Sanctuaire de la Religion qu’elle professe, celle que la France lui défere . […] Après quoi le Bâtonnier, accompagné desdits anciens Avocats, étant rentrés, Monsieur le Premier Président leur a fait entendre l’Arrêt ci-dessus, & adressant la parole au Bâtonnier, leur a dit : Qu’ils trouveroient toujours la Cour disposée à concourir avec eux pour appuyer de son autorité le zéle public & la discipline du Barreau.

398. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123

C’est dans le cœur humain que nous allons trouver l’èxplication d’une telle bizarrerie. […] Mais quelque raison que l’on puisse donner de l’intérêt qu’on prend aux Poèmes tragiques, le Philosophe s’étonnera toujours que l’on chérisse des Ouvrages qui nous remplissent de douleur, qui nous arrachent des cris & des larmes : car enfin il ne paraît pas naturel de trouver des délices à s’affliger.

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