Jeu plein d’injustice, jeu également odieux et à Dieu et aux hommes, à Dieu qui voit l’ordre de sa providence renversé et ses loix violées, aux hommes qui se trouvent par-là frustrés de ce qui leur est dû et de ce qui leur appartient par de si justes titres.
lui dis-je, les avez-vous jamais eues en mains, en avez-vous jamais vu même le titre ? […] L’un parut en 1698, sous ce titre, de l’impureté & de l’impiété du Théatre Anglois.
tantôt ils le marquent par d’autres titres aussi odieux ; & il est bien certain que l’on n’y commence & que l’on n’y finit aucune représentation par la priére, à moins que par un reste d’idolâtrie on ne la fasse à quelque fausse divinité.
Les images sont en effet un langage très-énergique, comme les discours & les écrits sont des images, & ne sont même dangéreux qu’à titre d’image.
On ne croix lui dire rien d’intéressant, de lui apprendre le titre, l’intrigue, le succès, l’auteur, l’acteur, & c. de toutes ces miseres.