Cette pièce, tirée de l’Ecriture, étoit plus propre à ce genre de beautés.
Enfin, insistera-t-on, si le comédien représente l’ouvrage du Poête, celui-ci ne retrace dans son Poëme qu’une action passée, qu’il tire de l’Histoire, ou même d’anciens auteurs qui l’ont traitée avant lui.
Le Musicien pousserait son art jusques au dernier point de la perfection, s’il fesait en sorte que les accords des instrumens imitassent les sons champêtres que les Bergers tirent des leurs : c’est la seule imitation que la musique-Pastorale puisse se permettre.
Des indécences crues, telles que celles des Contes d’où la plupart des Opéras-comiques ont été tirés, ne sont pas aussi dangereuses, que lorsqu’on les a gazées pour le Théâtre des Ariettes.
Quand on compose un livre qui diffame quelqu’un, tant de différentes personnes sont curieuses de le voir, qu’il est bien malaisé que, parmi ce grand nombre de lecteurs, il ne se rencontre quelque homme de bien qui ait du pouvoir sur l’esprit du décrié, et c’est par là qu’on le tire peu à peu de son aveuglement.