Il aurait mieux valu aussi leur rappeler que de bons parents, avant de se révolter et d’en venir à des extrémités fâcheuses contre leurs enfants ingrats et dénaturés, souffrent long-temps, meurent quelquefois de chagrin ; que de bons enfants, qui ont moins droit d’exiger, ne sont pas obligés à moins de combats et d’égards pour leurs parents indifférents et injustes, dont, au reste, l’insensibilité ne résiste pas toujours aux efforts constants de la tendresse, ou du respect filial ; et que probablement leur père se souviendra enfin qu’ils sont ses enfants, s’ils n’oublient pas qu’il est leur père ; et puis ajouter que si, en attendant que l’amour paternel se réveille dans son cœur, ils se trouvent dans le besoin, alors ils doivent penser qu’appartenant à un père disgracié de la nature, il est raisonnable qu’ils s’assimilent aux enfants d’un père disgracié de la fortune, et suivent les exemples qu’ils en reçoivent de se servir soi-même, de se contenter de peu, de ne pas désirer de superflu, de travailler s’il le faut, se rendre utile aux autres, tirer parti de ses talents et de son industrie ; ou de se jeter dans les bras de sa famille, de ses amis, invoquer leur appui. […] L’auteur, par une autre inconsidération, pour tirer parti du ridicule d’une vertu chimérique, s’est mis dans le cas de paraître se moquer de l’antique bonne foi, de la probité à toute épreuve, et lui préférer la bonne foi conditionnelle, la probité accommodante et vénale, à laquelle nous sommes parvenus, grâce aux plaisanteries outrées qui ont été faites contre l’exacte et austère vertu, à la satisfaction des fourbes polis, souples et raffinés dont le nombre a grossi ensuite plus librement et domine aujourd’hui partout. […] On voit que ces assemblées postérieures se sont fait remarquer par la morale la plus relâchée, par le mépris de tous les principes qui font les bases des bonnes mœurs : on voit qu’elles ont fini par tirer vanité de leurs excès ; elles avaient pour centre et pour point de ralliement, dit un historien éloquent, un certain nombre de maisons opulentes, rendez-vous habituels de ce que la société avait de plus brillant dans les deux sexes ; elles étaient autant d’écoles de bon ton, de politesse et d’urbanité ; mais on y établissait de fausses bienséances sur les ruines des véritables devoirs.
La premiere avec sa solution est tirée de S. […] Il est tiré du même Ecrit périodique qu’on vient de citer107. […] Ces paroles sont tirées d’une Lettre que ce respectable Pontife m’a fait l’honneur de m’écrire le 25 Janvier 1775. […] Il s’éleve fortement dans le cinquieme, contre ceux qui emploient des sujets tirés de l’Ecriture-sainte, pour le Théatre. […] Celle qui possede un organe flatteur, en tire bientôt vanité.
Les noms des Acteurs y estoient confusement jettez, & l’on les en tiroit ensuite quatre à quatre, & selon le rang qu’ils estoient tirez ils estoient admis à la course. […] Telle superstition fut si grande parmy les Troyens, que mesmes les femmes se decoupoient le visage au hazard de leur beauté qui leur est tousiours precieuse, pour en tirer du sang qu’elles versoient avec grande Religion sur le bucher des morts qu’elles avoient cheris.
C’est d’après ce principe si odieux, qu’un jeune étudiant irréprochable, fut assassiné au milieu de la foule, par un coup de fusil tiré au hasard, qui aurait pu tuer tout autre individu. […] L’illustre écrivain, homme d’état et homme de lettres, que j’ai déjà cité (page 74), a donc eu raison de dire avec une sorte d’éloquence, et je le répète, que ce guerrier si prodigue du sang de ses propres soldats gagnait ses batailles à coups de générations ou à coups d’hommes, autant que je puis m’en souvenir, car je n’ai pas sous les yeux l’ouvrage dont j’ai tiré cette citation.
.), les plus sav ants d'entre eux composèrent des tragédies dont le sujet était tiré des livres saints(et même des comédies) et on ne le trouva pas mauvais. […] Quoique ces deux pièces soient les plus épurées pour les mœurs, et les plus remplies de sentiments de religion qui aient paru, elles ne feront jamais l'apologie des pièces tirées des livres saints, dont elles sont une profanation.