On dit ce saint Seigneur de Salenci, pour insinuer qu’il a voulu en faire un droit seigneurial attaché à sa terre. […] Non, la vertu n’est point encore bannie de dessus la terre ; il existe un lieu où elle est couronnée. […] Tous goûtent les douceurs de la propriété ; chacun d’eux attache à la portion de terre qui lui appartient, la cultive en paix ; & le cultivateur, content de son sort, ne cherche point à perdre avec la raison le souvenir de ses peines. […] Cet homme respectable imagine de donner tous les ans à celle des filles de sa Terre qui jouiroit de la plus grande réputation de vertu, 25 liv. somme alors considérable. […] Les Intendans & leurs Subdélégués ne se mêlent que de la Justice, Police & Finances, & n’exercent nulle part les droits de Seigneur, ni ne concourent avec eux dans leurs terres.
Et la raison qu’il en rend, c’est qu’il n’y a rien sur la terre ni dans les choses humaines, dont la perte mérite d’être déplorée avec tant de larmes.
C’est pourquoi ne se peut attendre que toute bonne chosei de la venue des bonnes ames en terre qui apparaissent visibles par le congé de Dieu à ceux des hommes qu’il lui plaît.
) nous montrer la terre n’offrant de toutes parts que le vaste, le dégoutant & l’horrible charnier du ressentiment ? […] Terre, vous ne vous entrouvrez pas sous nos pieds ! […] Ciel & terre, suspendez les effets d’un juste courroux ; déja le Philosophe qui nous a prêché ce culte (p. 11. […] ) cette grande Babylone, la demeure des démons, la retraite de tout esprit impur qui fait boire aux Grands de la terre, qui nous fait boire à tous le vin de sa prostitution ! […] ) ont dit tous ensemble au fond de leurs cœurs : faisons cesser de dessus la terre tous les jours de fêtes consacrés à Dieu… (v. 23.)
Que la femme adultère danse, dit ce grand Saint : mais celle qui est pudique et chaste, qu’elle enseigne à ses filles la piété, et non pas à danser. » Il appelle encore la danse un misérable théâtre, où les danseurs souffrent de notables ruines, et les spectateurs y font de grandes chutes, là le Ciel est taché par des regards impurs, et la terre souillée par des mouvements de lasciveté. […] Et ailleurs il assure, « qu’il vaudrait mieux labourer et bêcher la terre, que de danser un jour de Fête ».