Priam, Achille, Agamemnon, ne se contentent pas de pleurer dans Homere, ils se frappent la tête, la couvrent de poussiere, se donnent des coups dans la poitrine, se roulent à terre.
» Il semble, à l’entendre, que les méchants livres soient permis en Italie, et pour venir à bout de ce qu’il souhaite, il blâme le reste de la terre, afin d’élever la France.
et Albinus firent les Jeux Romains, une pièce de bois tomba sur la Statue de la Déesse Pollentia qui fut renversée par terre, et le Sénat craignant que ce ne fût un présage de quelque grand malheur, ordonna que la célébration des Jeux durerait un jour [de] plus qu'à l'ordinaire, que l'on remettrait deux Statues de cette Déesse au lieu d'une, et que la nouvelle serait toute dorée.
J’ai vu le Maître du tonnerre Attentif aux coups de sifflet, Pour lancer les feux sur la terre, Attendre l’ordre d’un valet. […] Dans le char de Monsieur son pere, J’ai vu Phaéton tout tremblant, Mettre en cendres la terre entiere Avec des rayons de fer blanc. J’ai vu Rolland dans sa colere Employer l’effort de son bras Pour pouvoir arracher de terre Des arbres qui n’y tenoient pas. […] J’ai vu plus d’un fier Militaire Se croire digne de laurier, Pour avoir étendu par terre Des monstres de toile & d’osier. […] Il faut être à Dieu, à tout le monde, à soi-même ; uniquement occupé de ces grandes obligations, & n’ayant en vue que le Ciel au milieu des choses de la Terre.
Pourquoi sommes-nous sur la terre, que pour travailler à la gloire de Dieu & à notre salut ? […] Caligula, Claude, Néron, Othon, Vitellius regnerent si peu, ou eurent tant d’autres affaires, qu’on ne pensa plus aux Juifs, que pour les exterminer par les mains de Vespasien & de Tite ; & les Juifs dispersés par toute la terre, ont si bien conservé l’horreur pour le théatre, comme opposé à la loi de Moyse, qu’il leur est défendu d’aller à la comédie, & qu’en effet ils n’y vont point.