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231. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335

Priam, Achille, Agamemnon, ne se contentent pas de pleurer dans Homere, ils se frappent la tête, la couvrent de poussiere, se donnent des coups dans la poitrine, se roulent à terre.

232. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

» Il semble, à l’entendre, que les méchants livres soient permis en Italie, et pour venir à bout de ce qu’il souhaite, il blâme le reste de la terre, afin d’élever la France.

233. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35

et Albinus firent les Jeux Romains, une pièce de bois tomba sur la Statue de la Déesse Pollentia qui fut renversée par terre, et le Sénat craignant que ce ne fût un présage de quelque grand malheur, ordonna que la célébration des Jeux durerait un jour [de] plus qu'à l'ordinaire, que l'on remettrait deux Statues de cette Déesse au lieu d'une, et que la nouvelle serait toute dorée.

234. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

J’ai vu le Maître du tonnerre Attentif aux coups de sifflet, Pour lancer les feux sur la terre, Attendre l’ordre d’un valet. […] Dans le char de Monsieur son pere, J’ai vu Phaéton tout tremblant, Mettre en cendres la terre entiere Avec des rayons de fer blanc. J’ai vu Rolland dans sa colere Employer l’effort de son bras Pour pouvoir arracher de terre Des arbres qui n’y tenoient pas. […] J’ai vu plus d’un fier Militaire Se croire digne de laurier, Pour avoir étendu par terre Des monstres de toile & d’osier. […] Il faut être à Dieu, à tout le monde, à soi-même ; uniquement occupé de ces grandes obligations, & n’ayant en vue que le Ciel au milieu des choses de la Terre.

235. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189

Pourquoi sommes-nous sur la terre, que pour travailler à la gloire de Dieu & à notre salut ? […] Caligula, Claude, Néron, Othon, Vitellius regnerent si peu, ou eurent tant d’autres affaires, qu’on ne pensa plus aux Juifs, que pour les exterminer par les mains de Vespasien & de Tite ; & les Juifs dispersés par toute la terre, ont si bien conservé l’horreur pour le théatre, comme opposé à la loi de Moyse, qu’il leur est défendu d’aller à la comédie, & qu’en effet ils n’y vont point.

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