De dire que le plaisir nous est commun avec les animaux, cette objection est inutile ; car le Soleil est-il moins beau pour être commun à tout le monde, et les Eaux sont-elles moins agréables pour être divisées en plusieurs endroits de la terre ? […] Si le Soleil attire à soi les vapeurs et exhalaisons de la terre ce n’est à dessein de former des tonnerres et des tempêtes dans la moyenne région de l’air.
Rousseau met ces Montagnons, dont il a oublié les mœurs, la société et le caractère, au-dessus de tous les peuples de la terre. […] A quel propos cette fureur assassine contre tous les jeunes gens répandus sur la terre, et qui font l’espérance de chaque Pays ?
Il est la vérité dans le ciel, vous êtes la vérité sur la terre. […] Le flambeau du monde brûle de tes feux ; le dieu de la guerre, le dieu du tonnere se laissent enflammer ; dans les enfers, au ciel, sur la terre, tout porte tes fers. […] Enfin, après trois ans de remedes inutiles, on lui accorda la liberté, à condition qu’il ne paroîtroit plus sur les terres de Ferrare. […] Il lui attribuoit le dérangement qu’il trouvoit dans ses papiers & dans ses meubles ; revenu à lui, il voyoit avec surprise tout jetté par terre, brisé, dispersé, & en accusoit son esprit-follet. […] Cette source corrompue infecte toutes les plantes qu’elle arrose, & toute les terres où elle serpente.
Puisque vous étes née grande sur la terre, faites vous sainte dans le ciel, & répondez à la grace extraordinaire que Dieu a répandue dans votre ame. […] Enfin la terre lui manqua : elle implore le secours de Neptune, & veut s’enfuir par mer, & s’exposer aux caprices des vents & des flots ; elle appelle une barque de pêcheur qu’elle voit sur le rivage ; le patron la prend entre ses bras pour la porter dans sa barque, & la laisse tomber dans la mer. […] Tout Paris avoit fait des feux de joie à la prison des Princes, il en fait autant à leur retour ; la noblesse vient en foule des provinces, s’assemble dans la grand’-salle des Cordelliers, qui ne peut pas les contenir, & après avoir débité leurs rôles & tiré leurs épées du fourreau, les renguainent tranquillement, & s’en retournent chasser le lievre dans leurs terres. […] La Cour l’y suivit encore, & bloqua la ville par mer & par terre. […] Ces trois mariages terminerent la piece avec sa vie ; & le Ministre le plus accrédité qui fût jamais, cet homme plus comédien que grand génie, alla sans doute recevoir dans le ciel des trésors plus précieux que les richesses immenses qu’il avoit ramassées sur la terre, & que ses nieces eurent bientôt dissipées.
Il prouve invinciblement par ces belles paroles de Jésus-Christ à ses Disciples, « Pendant que le monde se réjouira, vous serez dans la tristesse », que l’on ne peut être heureux ici sur la terre et ensuite dans le Ciel, que chacun est heureux et malheureux à son tour