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222. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179

Leur Cicéron louant un certain Comédien nommé Roscius, n'a-t-il pas dit qu'il était si habile dans son art, qu'il n'y avait que lui seul qui fut digne de monter sur le Théâtre; et que d'ailleurs il était si homme de bien, qu'il n'y avait que lui seul qui n'y dût point monter, marquant par-là, en termes bien exprès, que le Théâtre est si infâme, que plus un homme est vertueux, plus il doit s'en éloigner.

223. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

Il est vrai que ces termes poissards ne conviennent gueres au Cardinal, & sont peu honorables au poëte : mais les princes de la maison de Ferrare ni les italiens de ce siecle, ne faisoient profession de la plus scrupuleuse décence. […] Il n’y a pas un mot françois d’un style honnête qui réponde au terme italien, & en rende toute l’énergie : folie, sottise, bouffonnerie, impertinence, obscénité, il dit tout cela, & il dit vrai : c’est un tissu de tout ce que l’esprit humain peut imaginer de plus extravagant.

224. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Toutes les pieces qui conduisent à employer des termes sacrés ou mystiques, doivent être bannies du théatre : les sujets tirés de l’Ecriture ne doivent jamais y paroître.

225. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Il y a quelquefois des inconvénients à entrer dans le détail : le plus sûr est de se tenir aux termes généraux, et de faire le dégouté.

226. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75

Le monstre qui sert de héros à chacune de ces deux pièces achève paisiblement ses forfaits, en jouit, et l’un des deux dit en propres termes, au dernier vers de la tragédie : Et je jouis enfin du prix de mes forfaits.

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