Lors les Muses désireuses, De vos grâces amoureuses, Se logèrent dans le cœur : Python où l’œillet respire L’honneur, du front tient l’Empire Comme un glorieux vainqueur. […] Minerve tient la pensée La vertu l’âme enlasséeb, Les amours rient en l’œil, La troupe divine ensemble En ce bel esprit assemble Les clartés de ce Soleil. […] Main qui triomphe de la gloire, Geolière qui tiens la victoire Dessus toutes les libertés : Si dans cette prison enclose Il faut désirer quelque chose, C’est des yeux pour voir tes beautés. […] [NDE] Comprendre : Minerve tient la pensée enlacée, la vertu tient l’âme enlacée.
Seront tenus lesdits Comédiens avoir de la lumière en lanterne ou autrement, tant au parterre, montée et galeries, que dessous les portes à la sortie, le tout à peine de cent livres d’amende et de punition exemplaire. […] Enjoint Sadite Majesté au Lieutenant de Police, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance. […] Enjoint Sa Majesté au sieur De la Reynie, Lieutenant Général de Police, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance. […] Enjoint au Lieutenant Général de Police de sa bonne Ville de Paris, de tenir la main à l’exécution de la présente Ordonnance. […] Fait au Conseil d’Etat du Roi, Sa Majesté y étant, tenu à Versailles le premier jour de Mars 1688.
Au second Concile tenu à Rome au temps du Pape Pélage, au canon 16e « De l’observation », ils sont défendus. Au Concile d’Auxerre tenu sous le Pape Dieudonné, canon premier, commande qu’on ne fasse ni jeux, ni charmes, ni actes diaboliques. Canon 742e au Concile tenu à Rome, où présidait le Pape Zacharie, il fut commandé aux Chrétiens de ne plus courir ni folâtrer en public auec les Païens, sur peine d’encourir l’indignation et punition de Dieu. […] Les Mimes et Histrions et autres joueurs étaient effacés du rôle de la tribu du commun peuple, et n’étaient point tenus pour citoyens Romains. […] vu que vous tenez la source de ce fleuve coulant, par qui toutes choses louables sont louées : Je vous quitte les armes, et non le cœur : c’est vous qui pouvez faire taire ces Corbeaux croassants contre Minerve : ces oiseaux de ténèbres, qui ne peuvent porter votre Soleil.
On aurait dû, ce me semble, innocenter les conducteurs de chariots dans le Cirque : on ne leur fit point de grâce ; et dans un concile d’Elvire, qui se tint en 305, il est ordonné qu’ils quitteront cette infâme et dangereuse profession, s’ils ont dessein d’embrasser la foi, et, s’ils retournent à leur premier métier après avoir reçu le baptême, ils seront chassés du sein de l’Eglise. […] Vous les tenez pour des gens infâmes. ». […] J’ai rapporté la décision du concile d’Elvire, dont les canons sont reçus de toute l’Eglise : il se tint au commencement du quatrième siècle. […] Il se tint un nouveau concile dans la même ville l’an 452, qui renouvela ce canon contre les comédiens avec la censure33. […] Si quis autem præsentem canonem contempserit, et se alicui eorum quæ sunt vetita dederit, si sit clericus, deponatur ; si laicus, segregetur37. » Un canon plus moderne, il est d’un concile qui se tint à Paris en 829, est conçu en ces termes : « Il convient mieux à des chrétiens de gémir sur leurs égarements passés, que de courir après les bouffonneries, les discours insensés, les plaisanteries obscènes des histrions.
celui de Tours tenu en 1583. défend sous peine d’excommunication de représenter en ces jours aucunes comédies farces et autres semblables spectacles, opposés à la sainteté de la Religion « Comedias, ludos scenicos, et Theatrales et alia hujus generis irreligiosa Spectacula sub anathematis pæna prohibet sancta Synodus. » Ce Concile rendant ensuite raison de son Ordonnance, dit : Qu’il est absurde que des chrétiens attirés par les plaisirs vains et trompeurs que le diable leur présente, soient empêchés d’assister au Service Divin ; et soient détournés de la prière, et de la prédication aux jours qui sont particulièrement destinés à se rendre Dieu propice. […] Je ne m’arrêterai qu’à un de ceux qui ont été tenus à Paris, voici comme il parle au c. 38. […] « Non decet aut fas est oculos Sacerdotum Domini hujusmodi Spectaculis fœdari aut mentem quibus libet scurilitatibus aut turpiloqiis ad inania rapi. » Le Concile de Bordeaux tenu en 1582. et celui de Tours tenu en 1583. font les mêmes défenses, et se servent presque des mêmes paroles.