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59. (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266

., un chancelier de l’église de Paris prétendait que si les diables avaient à fonder une fête dans les temples chrétiens, ils ne pourraient rien imaginer de plus que ces « abominations mêlées d’une infinité de folâtreries et d’insolences ».

60. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Quelque relâchée que paroisse cette décision, on peut l’appuyer par l’exemple de Naaman, à qui le Prophète Elysée permit d’accompagner le Roi de Syrie, son maître, dans le Temple de ses Idoles, et de se baisser avec lui quand il les adorerait. Ainsi les Gardes, les Officiers, la Cour attachée à la personne du Roi, peuvent le suivre dans le Temple de ses Idoles, et l’y servir. […] Caligula, qui le premier se fit adorer comme un Dieu, étalait surtout sa divinité sur le théâtre : idole et temple bien dignes l’un de l’autre.

61. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

Ne vous extasiez pas de ces vastes palais, de ces temples magnifiques, de ces villes superbes, de ces jardins enchantés, toute cette pompeuse architecture n'est qu'une aune de toile peinte, l'illusion de la perspective en fait tout le prix. […] Il semble qu'Isaïe ait voulu faire une peinture prophétique des théâtres : On verra, dit-il, dans les temples de la volupté danser les Faunes et les Satyres, on y entendra chanter les Sirènes : « Pilosi saltabunt, et Syrenes cantabunt in delubris voluptatis.

62. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

« Vous ne cesserez d’être dans les pleurs et la désolation, et sans le mériter, vous porterez constamment la peine due aux forfaits de vos pères, tant que vous ne relèverez point vos temples abattus, que vous ne rétablirez pas la demeure sainte, dont les ruines restent ensevelies sous l’herbe mourante et desséchée. […] C’est aux pieds de ces saints autels qu’ils recevaient la consécration de leur apostolat ; c’est de ce temple auguste qu’ils partaient, comme ces nuées dont parle Isaïe, pour aller porter la lumière aux peuples de l’aurore. […] « Castigat ridendo mores » aa : c’est sa devise favorite, je ne puis l’ignorer ; elle est gravée en grands caractères sur le frontispice de son temple ; mais en réalité, est-elle bien applicable ? […] La reconnaissance n’habite plus sur la terre, et son temple, aujourd’hui désert, détruit, renversé, ne présente plus à nos regards consternés qu’un amas de tristes et déplorables ruines. […] Réunis dans son temple auguste, ils en formeront avec eux les colonnes majestueuses, qui toutes seront également propres à en supporter le faîte.

63. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58

Il a son temple ouvert : ce sont les théatres, où il a élevé son thrône.

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