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162. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

Le cœur donne du courage, de la gloire, de la témérité, il peut aussi inspirer quelque chose de plus doux, de là dépend une félicité parfaite, il faut pour y parvenir faire un choix avec goût & discrétion suivant simplement la sympathie qui fait pencher vers un objet plutôt que vers un autre (c’est pour le fixer qu’on se farde & qu’on étale des nudités) ; cette sympathie formera bientôt le sentiment qu’on nomme amour (une jolie femme n’en doute pas) ; que cet amour produiroit la délicatesse seule source des vrais plaisirs (ce galimathias feroit rire une Actrice). […] Ci-dessous gît, loge & enserre Le très-gentil falot Jean Serre, Qui tout plaisir alloit suivant, Et grand farceur en son vivant.

163. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

Le hasard fit qu’à travers la cloison, qui me séparait de la pièce voisine, j’entendis la conversation suivante, entrecoupée de beaucoup de choses étrangères à mon sujet et que, par amour pour les mœurs, je m’abstiendrai de rapporter ici : eh ! […] [NDE] Cette note et la suivante sont légèrement modifiées.

164. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203

Nous ne parlerons point de l’attitude forcée qu’hypermnestre a prise dans les premieres représentations, & dont elle s’est corrigée dans les suivantes.

165. (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380

Il suffiroit de dire, que, suivant simplement les pensées de ces grands Hommes, le divertissement de la comédie n’est pas tout-à-fait innocent ; néanmoins, sans faire le Casuite, pour conclure, si la comédie prise en elle-même est péché, je maintiens, qu’on n’y peut guéres aller sans pécher, & je n’ay pour cet effet à alléguer, que des raisons plausibles, conformes au bon sens, & convaincantes.

166. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406

Votre Comédie-Ariette, quoique peu naturelle, pourrait devenir utile, en bannissant de ce genre les indécences ; en donnant aux Paysans & aux Artisans les mœurs du plus grand nombre d’entr’eux ; en ne les sacrifiant pas au ris moqueur des Inutiles : en suivant la route tracée dans Lucile, où l’Auteur a su rassembler des personnages de conditions assez éloignées, sans que les contrastes blessent ; chacun d’eux y étant a sa place, y fesant ce qu’il doit, & comme il le doit.

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