/ 390
295. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

Ce n’est pas le vrai combat que vous devez soutenir, c’est la guerre contre les vices ; ce n’est pas la vraie couronne que le Chrétien doit remporter, c’est la couronne céleste ; ce n’est pas la carrière où vous devez marcher, c’est celle de la vertu.

296. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

S’il se trouve, & certainement il s’en trouvera parmi ceux qui jetteront un coup-d’œil sur cet écrit, s’il se trouve des personnes bien convaincues que ce genre d’ouvrages ne seroit pas moins utile qu’il seroit intéressant pour la Nation ; s’il se trouve, & certainement il s’en trouvera, des personnes étonnées de la puérilité des objections que je m’apprête à réfuter, je les prie d’observer que ces objections m’ont surpris plus qu’un autre ; & je les prie encore de vouloir bien se joindre à moi, d’unir, sur ce point, leur voix à la mienne, & d’employer, pour soutenir la raison, un peu du zèle & de l’ardeur qui n’ont cessé d’animer ceux qui font profession de la combattre. […] Députés des Communes de France, éloquens soutiens de l’Assemblée Nationale ; & vous, Nobles, qui avez protesté contre l’esprit de scission, & qui voulez être de la Nation Françoise ; & vous, Prêtres, qui ne dédaignez point le nom de Citoyens François ; c’est à vous maintenant que je m’adresse.

297. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

Cette actrice couronnée causa les plus grands maux dans l’Eglise & dans l’Etat : elle soutint l’hérésie des Eutichéens, fit déposer & mourir le Pape St.  […] Il débuta dans le monde par une véritable comédie, il soutint dans l’Université de Verone une thése publique dont le fond & le style sont d’un jeune homme, & d’un poëte comique ; elle rouloit toute sur l’amour ; & dans cent conclusions contenoit autant de questions, & de décisions galantes ; tels que sont les Arrêts d’amour, ridiculement honorés d’un sçavant Commentaire par le Docteur Contius.

298. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

La Réligion Protestante, soutenue par le Roi de Navarre, étoit en enfer. […] La Troupe s’assemble, & à l’exemple des Parlements, arrête de faire au Roi de très-humbles remontrances pour soutenir la Dumenil.

299. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

On entre au parterre par deux portes, qui ont des deux côtes des colomnes sur des pieds d’estaux, à la hauteur du théatre : on monte sur un Dais reservé pour la Famille Royale ; des dégrés en emphithéatre tout au tour, des colomnes posées sur le haut, des dégrés soutiennent des galeries & des balcons, ornés comme le plafond : on ne voit dans la sale que tout ce que l’architecture, la sculpture, la peinture, la dorure ont de plus riche, & de plus éclatant. […] Les infirmités, les passions, les chagrins y feront encore bien du ravage, un tems viendra que vous ne pourrez plus soutenir la vue de votre miroir, tant vous vous y verrez défigurée.

/ 390