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298. (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360

Vous réserviez au soulagement de vos frères, l’argent qu’il ne vous était pas permis d’employer à cette sorte d’amusement.

299. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

Un tableau est une sorte de pantomime. […] Une beauté parfaite charmoit tout le monde sous toute sortes d’habits. Jamais semblable à elle-même, & toujours semblable à elle-même, ce nouveau Prochée se transformoit en toute sorte de personnages, & plaisoit dans tous. […] Le sublime bourgeois est une idée comique ; c’est le rêve d’un Poëte fou du Téatre, c’est une sorte de Bourgeois Gentilhomme.

300. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Cette chaussure étoit admirable sur le théatre, elle étoit susceptible de toute sorte d’ornemens. […] Le Théatre Grec & Romain avoit deux sortes de chaussure, des brodequins pour la comédie, des cothurnes pour la tragédie. […] Dieu lui-même veut bien en paroître touché, & en parlant de la vertueuse épouse dans le livre des Cantiques, il y dit avec une sorte d’admiration, que vos démarches sont belles avec votre chaussure, fille du Prince !

301. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

Et quoiqu’à la vérité ces sortes de péchés soient communément moins graves que les autres ; il n’y a point de Théologien qui ne convienne qu’ils peuvent être très-considérables ; mais il n’est pas douteux que si on répand les odeurs avec une mauvaise intention pour amollir, pour séduire, pour exciter les mouvemens de la chair, pour animer la débauche ; ce qui n’est que trop ordinaire, ce seroit alors un très-grand péché, il n’est guère d’Actrice qui ne mérite ce reproche. […] En particulier chez les Payens l’Ambroisie étoit l’aliment des Dieux, elle avoit une odeur exquise qui se répandoit par-tout où ils passoient ; c’étoit les traces de la divinité : chaque Déesse avoit son odeur favorite, & comme cet aliment avoit toute sorte de goûts, elle avoit aussi toute sorte d’odeurs selon la fantaisie de chaque Déesse, Venus sur-tout en étoit parfumée ; ce trait de divinité étoit chez elle supérieur aux autres & ; c’étoit vraiment une odeur divine selon Virgile.

302. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

G Esner, Poëte allemand, bien différent de Médecin de ce nom, qui fut appelée le Pline d’Allemagne, comme Buffon le Pline François ; Gesner à été accueilli poliment en France comme le sont tous les étrangers, & avec une sorte de surprise. […] Il avance de bonne foi qu’un poëte médiocre pourroit, par des pareils ouvrages, plutôt nuire à la Religion de la servir : cet aveu suffit pour proscrire ces sortes de drames. […] Il a fait deux sortes d’ouvrages, des Recueils d’Anecdotes & de notices innombrables de poëtes & d’historiens d’Italie, comme le P.

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