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112. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXII. Passages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font rire. » pp. 124-131

» où l’on pourrait remarquer, qu’il défend plutôt de les chercher avec soin, que de s’en laisser récréer quand on les trouve : mais cependant il conclut, « qu’il faut éviter non seulement les plaisanteries excessives, mais encore toute sorte de plaisanteries : non solum profusos, sed omnes etiam jocos declinandos arbitror » : ce qui montre que l’honnêteté qu’il leur attribue est une honnêteté selon le monde, qui n’a aucune approbation dans les écritures, et qui dans le fond, comme il dit, est opposée à la règle. […] « ces sortes de délectations à être rares dans la vie ; où, dit-il, ap selon Aristote, il faut peu de délectation, comme peu de sel dans les viandes par manière d’assaisonnement : et il exclut tout ce qui relâche entièrement la gravité », comme on a vu dans sa somme même ; et dans son commentaire sur Saint Paulaq, où il paraît revenir plus précisément aux expressions des saints pères, il met avec eux la plaisanterie au nombre des vices repris par cet Apôtre.

113. (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209

Il semble que Dieu même, dont ils ne sont que les ombres, en ait usé de la sorte dans l’ancienne Loi, quand il se montrait aux hommes : Car il paraissait dans une lumière si éclatante, que les yeux avaient peine à le souffrir : Il était porté dans un char de flammes, ou sur les ailes des vents ; Les foudres et les éclairs marchaient devant lui, et faisaient mourir souvent quelques coupables ; pour donner de l’étonnement et de la terreur aux innocents. […] Il faudrait être tout à fait injuste pour condamner les tournois, les courses de Bague, les combats à la Barrière, et tous ces autres exercices qui sont en usage depuis la naissance des Monarchies : Aussi n’ai-je point d’avis à donner sur ce sujet, sinon que la dépense n’y soit pas excessive, de peur que le Prince ne vende trop cher ces sortes de divertissements à ses Peuples, et qu’il ne soit obligé de réparer par de fâcheuses levées ce qu’il aura dissipé par de folles profusions.

114. (1777) Des divertissements du Carnaval « [frontispice] »

[frontispice] Réflexions chrétiennes sur divers sujets de morale, utiles à toutes sortes de personnes, et particulièrement à celles qui font la Retraite spirituelle un jour chaque mois.

115. (1777) Des Spectacles « [frontispice] »

[frontispice] Réflexions chrétiennes sur divers sujets de morale, utiles à toutes sortes de personnes, et particulièrement à celles qui font la Retraite spirituelle un jour chaque mois.

116. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

« J’ai été une sorte de Parrain à vôtre égard, dit Charper à Vaine-love  : J’ai promis et voué quelque chose en vôtre nom que je vous crois étroitement obligée d’accomplir. […] N’envions pas la destinée de ces sortes de martyrs de leur passion : ils n’en seront pas quittes pour y avoir follement sacrifié leur vie, comme il arrive en tant de rencontres. […] Or, s’imaginerait-on que Mr C. sans que son sujet l’y conduise en aucune sorte, ne regarde ce prodige que comme un feu follet, ou comme le Cerf volant de Sydrophel dans Hudibras ? […] n’eût-on égard ici qu’à la modestie, il sied très mal à une femme de parler d’elle de la sorte : ce langage d’Angélique était des plus insipides, sans l’allusion impie par où le Poète a cru y apporter un grand assaisonnement. […] A la fin de la Pièce, le Poète qui parle dans le Chœur expose ces aventures tragiques, en montre l’origine, et déclare que c’est Créon même qui a été puni de la sorte pour ses hauteurs et son irréligion.

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