tous simples ; lis. tout simple.
On pèche encore mortellement en concourant ou en coopérant à une représentation notablement indécente, valdè turpis, soit par souscription ou abonnement, soit par applaudissement, ou même par la simple assistance aux spectacles notablement obscènes, ob turpem delectationem indè consurgentem. […] Elles viennent de Sanchez et de saint Liguori, et elles ont été récemment reproduites par Mgr Gousset en ces termes : « Il y aurait péché mortel pour les simples spectateurs qui assisteraient à une représentation notablement obscène, pour le plaisir honteux que cette représentation peut occasionner. […] Ces théologiens, contre l’opinion d’un grand nombre d’autres, donnent pour raison que, dans l’espèce, cette simple assistance n’est point une grave coopération à l’entretien de la profession des acteurs ; ce qui ne nous parait pas exact : car qu’est-ce qui appelle sur le théâtre les acteurs, les entretient dans leur état, dans leur luxe, etc., si ce ne sont les spectateurs ? […] Si le malade ne paraît pas disposé à renoncer à sa profession, il est prudent, à notre avis, de n’exiger que la simple déclaration que, s’il recouvre la santé, il s’en rapportera à la décision de l’évêque. […] Il prétend que c’étaient de simples joueurs, joculatores, des jongleurs, des baladins, qui donnaient des ludicra jocosa, des divertissements et des jeux publics ; ou même des joueurs de flûte, etc.
Disons plus : où les objets sont plus sensibles, les instruments plus simples, & les traits plus éloquents. […] Est-ce un simple automate, un instrument actif, un organe animé ? […] La Lecture en général a un effet trop vif, pour le simple amusement, mais il ne l’est pas assez pour une récréation utile : car enfin que peut-elle vous offrir ? de simple idées, des images imparfaites, des tableaux muets, qui occupent sans amuser, & qu’on étudiroit sans fruit. […] C’est qu’elle n’est qu’un simple délassement & non un objet de récréation ; cet avantage avantage est reservé à quelque chose de riche & de fécond par soi-même.
Formé sur le modèle de nos deux principaux Théâtres, il est tout simple qu’il les imite dans ce qu’ils ont de mieux. […] Mais puisque ceux qui viennent sur la Scène sont supposés avoir la puissance en partage, il est tout simple qu’ils se distinguent du commun des mortels, en fesant naître des merveilles sans nombre. […] La marche de ses Drames est simple, unie, les événemens qui tiennent du prodige, y sont amenés, encore une fois, par des Magiciens ou par des Dieux, à qui tout est supposé possible. […] On appelle Pastorale-héroïque le Drame dont le sujet est plutôt grave que simple, & dont la catastrophe est quelquefois tragique. […] Il est tout simple de mettre la musique avec la musique ; on formerait par cet heureux èxpédient un Spectacle lyrique complet.
En les développant, il se livre à un zèle dont les expressions sont plus simples qu’élégantes, les images plus vraies que délicates : c’est un Ecrivain qui songe plus à réformer des abus, qu’à se faire une réputation. […] Tertullien va plus loin : quelque gracieux, dit-il, quelque simples, quelque honnêtes que paroissent ces chants, ces accords, ces jeux de Théâtre, les impressions agréables qui en dérivent ne sont que les gouttes d’un miel qui coule d’une liqueur empoisonnée4. […] L’Auteur entre dans la troisième question par une exposition de la doctrine qu’on lui oppose, sçavoir 1°. que dans le Christianisme la Comédie est un spectacle indifférent, où les simples ne risquent rien, les sages gagnent, & les fols sont les seuls à perdre. 2°.