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368. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Cela seul est un monstre sans doute, et un monstre fécond qui enfante bien d’autres monstres. […] Il fut le seul de l’assemblée qui ne rougit pas : un Comédien rougit-il de quelque chose ? […] Dans la Satire 8. contre la Noblesse, que Boileau a imitée, et où il établit si bien cette grande vérité si peu connue, et qu’on a en effet si grand intérêt de ne pas connaître, que « la vertu est la seule noblesse », le caustique Juvenal, après avoir parcouru les vices, les bassesses, les folies, les ridicules des Nobles, après les avoir suivis à la guinguette, chez les Courtisanes, sur leurs cabriolets, etc.

369. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

N’y fît-on que perdre son tems, c’est toujours perdre le seul bien dont il soit permis d’être avare : sola temporis avaritia laudabilis est. […] L’Auteur entre dans la troisième question par une exposition de la doctrine qu’on lui oppose, sçavoir 1°. que dans le Christianisme la Comédie est un spectacle indifférent, où les simples ne risquent rien, les sages gagnent, & les fols sont les seuls à perdre. 2°. 

370. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24

Ainsi les Grecs sont unanimemens reconnus pour les seuls inventeurs du Théâtre. […] Rome connoissoit à fond les ouvrages des Grecs ; elle instruisoit la jeunesse dans leurs seules Lettres : cet usage ne retarda pas moins les progrès de la Langue Latine, que la coûtume d’employer celle-ci dans nos actes publics, n’a été funeste au François.

371. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70

N’y fît-on que perdre son tems, c’est toujours perdre le seul bien dont-il soit permis d’être avare : Sola temporis avaritia laudabilis est. […] L’Auteur entre dans la troisième question par une exposition de la doctrine qu’on lui oppose, sçavoir 1°. que dans le Christianisme la Comédie est un spectacle indifférent, où les simples ne risquent rien, les sages gagnent, & les fols sont les seuls à perdre. 2°.

372. (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32

C’est donc l’honneur seul qui vous excite à chercher les moyens de vous assurer en toute manière l’estime générale, sans laquelle vous n’êtes pas satisfaite des applaudissements universels. […] Vos Tragédies mêmes, surtout les modernes, qui semblent être seules en droit d’attirer la foule, et d’être applaudies avec fureur.

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