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230. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

L'Encyclopédie, au contraire, cet élixir de sagesse, cette quintessence de religion et de vertu, se déclare hautement pour la comédie, fait le procès à Genève, parce qu'elle ne lui accorda jamais le droit de bourgeoisie, et à Rousseau qui s'obstine à ne pas recevoir dans sa patrie cette vertueuse citoyenne si propre à former les mœurs de ses habitants.

231. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

La sienne est de braver la sagesse incommode, & chacun a le droit d’être heureux à sa mode. […] Il avoit la sagesse de les garder dans son porte-feuille.

232. (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325

Tellement donc que Dieu ne s’estant proposé pour fin des plus grands ouvrages qu’il a fait hors de luy-même, que nôtre sainteté, aussi bien que sa gloire, il a employé tous les moyens que sa sagesse a pû inventer, & que sa bonté nous a pû fournir pour reussir dans ce dessein. […] quoy, faut-il que je vous appelle à l’école des Payens pour vous y faire des leçons de vertu & de sagesse.

233. (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50

L’amour profane, cette passion si criminelle en elle-même & dans le larcin qu’elle fait à Dieu de notre cœur ; cette passion si incompatible avec la sagesse & la tranquillité de l’ame ; cette passion si funeste par les ravages qu’elle cause quelquefois dans la société & par les crimes qu’elle y occasionne ; l’amour, dis-je, n’est pas la seule maladie que les Spectacles puissent donner à nos ames.

234. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70

Sa belle ame qui étoit faite pour la pratiquer, fut si frappée de ces discours, qu’il retira ses pieces, & renonça au théatre, que l’étourderie & les passions de la jeunesse lui avoient fait d’abord trop goûter, pour s’adonner à l’étude de la sagesse ; il ne permit, non plus qu’Aristote dans sa République, aucune représentation théatrale, parce qu’il n’en est aucune qui n’excite quelque passion, colere, vengeance, ambition, amour ; l’action suit de près les discours & la représentation, on se laisse aisément gagner lorsqu’on aime de voir & d’entendre.

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