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68. (1678) Maxime LXXXI « LXXXI » pp. 39-41

On se fait en mesme temps une conscience fondée sur l’honnesteté de ces sentimens ; & on s’imagine que ce n’est pas blesser la pureté, que d’aimer d’un amour si sage.

69. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 12

Plusieurs ont été réprouvés en admirant la beauté d’une femme, dit le Saint-Esprit par la bouche du Sage : Multi speciem mulieris admirati reprobi facti sunt (Eccli. 9. 11.).

70. (1664) Traité contre les danses et les comédies « A MADAME. MADAME LA PRINCESSE DE CONTI. » pp. -

Celles de la Cour, dont votre Altesse est un des principaux ornements seraient opposées, si la sage conduite de notre invincible Monarque n'avait joint l’éclat des vertus à celui de la puissance : Mais quelque ordre qui paraisse dans une Cour plus réformée et plus Chrétienne qu’elle ne fut jamais, votre Altesse jugera sans doute, MADAME, que le grand Archevêque qui a fait le Livre que je vous présente avait à souhaiter une protection sous laquelle il pût apprendre aux hommes avec quelle précaution ils doivent user des plaisirs qui d’eux-mêmes sont légitimes.

71. (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171

L’école des meres, des filles, des garçons, des jaloux, semblent promettre de sages leçons sur le mariage. […] Il est de la sagesse de ne pas être plus sage que les autres. […] & quel homme que ce sage gouverneur !

72. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

Nous nous servirons pour cet effet de l’épée spirituelle que le Seigneur nous a mise entre les mains, & qui n’est autre que la parole de Dieu, pour retrancher de semblables abus, si pernicieux aux ames, & dont l’Écriture nous fait assez connoître le danger, quand elle nous avertit, par la bouche du Sage, de ne pas fréquenter une femme qui se plait à danser & à chanter, Eccli. […] Cette action ne paroît pas criminelle ni illicite de sa nature, comme on peut le prouver par ces paroles du Sage : Eccle. […] Saltet, sed adulteræ filia  ; Danse qui voudra, mais cela ne convient qu’à la fille d’une adultère : quant à la mère qui est sage & reconnue pour chaste, son emploi doit être d’apprendre à sa fille, non la danse, mais la religion & la morale de Jésus-Christ, Quæ verò pudica, quæ casta est, religionem doceat, non saltationem.

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