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202. (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50

Que ne pourrois-je point vous dire en faveur des pauvres, qui ont des droits si sacrés & si imprescriptibles sur ce superflu que vous employez à vous procurer ce dangereux plaisir, sur la profanation dont vous vous rendez coupables ; lorsque vous choisissez pour assister à ces pernicieux spectacles le jour même du Seigneur ; lorsque, pour me servir de l’expression de Tertullien, vous sortez de l’Eglise du Dieu vivant pour aller à celle du démon ; lorsque de ces mêmes mains que vous venez d’élever vers le ciel dans la prière, & de cette même voix qui vient de célébrer les louanges du Seigneur, vous applaudissez à de vils comédiens ?

203. (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126

Ainsi comme l’on tient un livre pour dangereux, lorsqu’à la faveur de quelques sentimens Orthodoxes, qui y sont bien touchez & répandus çà & là, on en fait couler d’autres qui sont impies ou suspects ; parce qu’on juge avec raison, que c’est un serpent caché sous des fleurs, & que le venin, sans cet artifice, en seroit sans effet ; pourquoy n’en diroit on pas le même de ces Tragedies, où le profane est confondu avec le sacré, & où les maximes les plus opposées au Christianisme sont mises en la bouche de ces Chrétiens de Theâtre, qui soutiennent si mal le personnage qu’ils representent ?

204. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

Qu’on parcoure toutes les histoires sacrées & profanes, Abraham, Isaac, Jacob, Joseph, Josué, David, les Prophêtes, les Apôtres, les Saints, les grands Hommes, Magistrats, Guerriers, Littérateurs, on n’en trouvera point qui se soient dégradé jusques-là, au contraire point de libertin, qui n’en ait fait une étude.

205. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221

C’étoit offenser la naissance, la fortune, la prudente, les graces, la Robe & le Clergé ; & c’est le Clergé & la Robe qui portent ces funestes coups, par rivalité ; ni l’un ni l’autre ne s’en embarrassoient guere, mais les Dames poussoient les hauts cris : dévoiler les ridicules mysteres d’une vieillesse galante, & les mysteres sacrés d’une Justice Ecclésiastique, ces forfaits de leze coquetterie ne se pardonnent pas.

206. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

Cette idée d’une Venus vertueuse, d’une espèce de sainte au goût des femmes, digne des autels, d’un amour platonique ; son fils Cupidon, lien sacré des cœurs vertueux sans que la grossiéreté des sens y eut aucune part.

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