La fin du Poème dramatique est de porter à la vertu et d’éloigner du vice ; c’est de montrer l’inconstance des grandeurs humaines, les revers imprévus de la fortune, les suites malheureuses de la violence et de l’injustice ; c’est de mettre en jour les chimères de l’orgueil et les boutades du caprice, de répandre du mépris sur l’extravagance, et du ridicule sur l’imposture ; c’est en un mot d’attacher à tout ce qui est mal, une idée de honte et d’horreur.
Orner le poignard dont on égorge la victime, faire boire son sang dans une coupe dorée, mettre sous les yeux les chefs-d’œuvres de barbarie si vantés de Corneille, de Crébillon, ce n’est qu’en émousser les répugnances, étouffer les remords du crime, & répandre l’esprit de cruauté. […] Il se répandit dans toutes les cours de l’Europe, dont il fit les délices. […] Le théatre est aujourd’hui le soleil de la France, il répand sur la magistrature, qui est le plus solide fondement du trône, ses glorieuses influences. […] Le théatre n’est pas inutile à maintenir, à répandre, à augmenter cette facilité de caractere. […] Le Roi , dit-il encore, a ordonné des précautions fort sages contre la maladie des bestiaux qui se répand dans le royaume, & tout de suite, on a donné le même jour la tragédie nouvelle de Menzicof, par M.
ils sont poëtes, ils y répandent les fleurs & les graces ; un visage est un poëme comique, tragique, lyrique, pastoral. […] Tout ce qu’on a mis en œuvre, & dans tous les siecles & dans toutes les nations, passe en revue sur la scène, & se répand rapidement dans le beau monde. […] La modestie est le garant & le gardien de la vertu autant que la licence y répand de justes ombrages. […] Cet esprit se répand dans le Cloître ; combien de Religieuses ont leur toilette, & couvrent d’un voile le linge le plus fin, l’étoffe la plus précieuse, l’arrangement le plus galant ! […] Est-ce là l’image de Jesus-Christ que nous devons imiter, l’image de Jesus-Christ que nous devons exprimer, le temple du Saint-Esprit que nous devons orner, la bonne odeur de Jesus-Christ que nous devons répandre ?
Je n’ignore point combien le prémier est estimable par la délicatesse, l’élégance de son stile, & les beautés qu’il répand dans ses productions ; l’autre par l’art avec lequel il peint la Nature ; le troisième par plusieurs pièces charmantes, sur-tout par l’Ecole de la jeunesse, où l’on voit des Scènes dignes de la bonne Comédie, remplies de sublime & de pathétique.
Les continuelles bénédictions qu’il plaît à Dieu répandre sur notre Règne, nous oblige de plus en plus à faire tout ce qui dépend de nous, pour retrancher tous les dérèglements par lesquels il peut être offensé.