La premiere piece de ce jeune homme à cheveux blancs, est, Cornelie Vestale, c’est, dit-on, le premier essor d’une ame pure, étonnée des sentitimens qu’elle commence d’éprouver, c’est-à-dire, la sienne sous le nom d’une Vestale. […] Il croit qu’on doit mettre de très-bonne heure la comédie de Térence entre les mains des jeunes gens, même des enfans, pour leur former l’esprit & le cœur à la vertu & aux bonnes mœurs, qu’au moyen de quelque changement peu considérable la morale de Térance est pure, & montre la vertu dans tout son éclat, & la récompense. […] Le style en est plus noble, les idées plus belles, les expressions plus douces, la doctrine plus pure que la conversation d’un tas d’esclaves ; d’hommes & de femmes de mauvaise vie, de jeunes libertins, ou de vieux bourgeois qui forment tout son théatre, & quelque pure qu’en soit la latinité ; on n’apprendra jamais autre chose qu’un style bourgeois, des conversations qui ne préparent un jeune homme ni au barreau, ni à la Cour, ni à la chaire, ni à l’armée, ni à la société du beau monde. […] Leur morale étoit moins pure, leur théâtre aussi peu chaste, leurs actrices des prostituées, encore plus indécentes. […] Chez nous Chrétiens, nourris dans les leçons pures du Christianisme, le théâtre tragique semble n’être fait que pour émouvoir la plus dangéreuse passion.
Ainsi, par exemple, ces représentations profanes, ces spectacles où assistent tant de mondains oisifs et voluptueux, ces assemblées publiques et de pur plaisir, où sont reçus tous ceux qu’y amene soit l’envie de paroître, soit l’envie de voir ; en deux mots, pour me faire toujours mieux entendre, comédies et bals, sont-ce des divertissements permis ou défendus ? […] Il est vrai, le langage en est plus pur, plus étudié, plus châtié ; mais vous sçavez si ce langage en ternit moins l’esprit, s’il en corrompt moins le cœur, et si peut-être il ne vaudroit pas mieux entendre les adulteres d’un Jupiter et des autres divinités, dont les excès exprimés ouvertement et sans réserve, blessant les oreilles, feroient moins d’impression sur l’ame. […] Je ne dis pas que ç’a été une morale de perfection seulement et de pur conseil : il n’y a qu’à peser leur termes et qu’à les prendre dans le sens le plus naturel et le plus commun : sur quel autre sujet se sont-ils expliqués avec plus de rigueur ? […] Ou bien, apprenez-moi comment dans une religion aussi pure que la nôtre, il peut être permis à un chrétien d’exposer la pureté de son cœur à une ruine si évidente et si prochaine ? […] Je sçais qu’à considérer ce que je dis dans une pure spéculation et selon les premieres vues, on se persuadera que j’exagere et que je pousse cette morale au delà du terme.
Si cela est, plus l’union conjugale sera formée par des motifs purs & saints, plus les applaudissemens doivent lui être prodigués ; plus elle s’écartera de ces maximes si religieuses, plus les suffrages doivent être contre elle.
Di più nota pur il P. […] E pure fu una volta a me proposta da un uomo di gran giudizio. […] » O pure quelle del gran Vicario di Cristo S. […] Noi viviamo con quest’Arte, e pure sono obbligate a lasciarla. […] : pure nel Cristianesimo sono ora molto più grandi gli aiuti per conservare la, Castità.
Les mœurs des Lacédémoniennes n’étoient pas plus pures que celles des Salenciennes. […] Lui qui devroit de nos paisible fêtes Estre à jamais le zélé défenseur, De tous côtés appelle les tempêtes, Et va changer en triste obscurité De ce jour pur la brillante clarté. […] Les Juges y ont vu les risques que couroit le monument de la vertu la plus pure, & les mœurs des Salenciennes. […] Il ne manqueroit, dit le Bailli, à la corruption de notre siécle, que de jetter du ridicule sur la fête de la Rose, & sur le plaisir pur qu’elle fait goûter. […] Le menuët, trop ingénieux pour une paysanne, mais vrai & honnête pour une mere, dit : Un étang répete au sein de ses eaux ce verdoyant rameau où le pampre s’enchaîne ; un jour pur, un azur sans nuage l’y réfléchit : mais tandis qu’on admire cette onde où le ciel se mire, un zephir vient ternir la surface de la glace, d’un souffle il confond les traits, l’éclat de tant d’objets s’efface.