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88. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  AVERTISSEMENT DE. L’ÉDITEUR. » pp. -

Mais rien ne prouve mieux son mérite réel, indépendamment des Editions multipliées qui en ont été faites, que l’empressement qu’on témoigne depuis long-tems d’en voir paroître une nouvelle.

89. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 3-4

C’est une vérité orthodoxe et d’importance, que les chrétiens curieux de faire leur salut se doivent abstenir de ces divertissements mondains ; ce que je montre par toutes les voies par lesquelles on peut prouver une vérité catholique, à savoir par l’Ecriture et par les Pères, par les conciles et la pratique de la primitive Église, par les exemples, par les raisons et par l’expérience.

90. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Mais est-il besoin de prouver quel est l’empire de l’habitude, et M. […] Rousseau commence par vouloir prouver l’inutilité de la Comédie. « Imaginez la Comédie aussi parfaite qu’il vous plaira, où est celui qui, s’y rendant pour la première fois, n’y va pas déjà convaincu de ce qu’on y prouve ? […] Il suppose qu’on lui répond que la pudeur n’est rien, et il s’attache à prouver que la pudeur est inspirée aux femmes par la nature. […] Rousseau ne prouvera jamais. […] Rousseau, je prouverai qu’une Mérope est un personnage vicieux, et aucune mère ne voudra m’en croire.

91. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

, ce que je tâcherai de vous prouver en cette Conférence ; & sur quoi, M.  […] Et voici comme il le prouve. […] P., ne prouvent rien contre la comédie d’aujourd’hui ; pardonnez, si je vous le dis : & les raisons qui ont porté les Saint Peres à la condamner avec tant de chaleur, ne subsistent plus. […] Il les rend enfin odieux par les funestes effets qui en résultent ; & c’est ma derniére raison que je n’ai pas besoin de prouver par de longs raisonnemens : une funeste expérience les fait assez connoître.

92. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58

Puisque j’ose parler de la sorte contre le nouveau Théâtre estimé de toute la France, qu’on soit certain que je n’avance rien que de vrai, & qui ne me soit très-facile à prouver. […] Le Spectacle moderne s’appuyrait-il d’une maxime de Sénéque le Philosophe, pour nous prouver que les gens remplis de la sagesse ne courent aucun risque à la représentation de quelques-uns de ses Drames ? […] Les Auteurs de Poètique n’en ont presque rien dit, parce qu’ils ont crus qu’il serait inutile de faire de longs discours sur une chose qui se prouvait d’elle-même. […] Je tire le rideau peut-être trop tard ; mais il fallait prouver qu’il s’en faut de beaucoup que les Poèmes du Spectacle moderne soient des ouvrages vertueux, faits pour corriger les mœurs.

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