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236. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16

Rousseau, à nous priver, parce qu’il peut être dangereux, d’un plaisir qui réunit l’agréable à l’utile, elle propose les moyens de l’augmenter, en même-temps qu’elle en suggère pour honester la profession de Comédien.

237. (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158

Mais en cette affaire, il y a un point qui me tient bien au cœur : Et c’est que comme l’on a eu un grand zèle pour convertir ceux qui faisaient profession de la Religion Prétendue Réformée, on en eût autant pour la conversion du Sexe prétendu dévot.

238. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

Néanmoins la jeunesse de Rome ne voulut pas abandonner les satyres ; elle se réserva le plaisir de les jouer, & elle abandonna aux Comédiens de profession le vrai genre dramatique. […] Ces Pieces, quoique d’un ordre inférieur aux deux premieres especes de Comédies, n’étoient jouées que par la jeunesse Romaine qui, en se réservant cette espece de plaisir, ne permettoit pas qu’elles fussent représentées par des Comédiens de profession. […] Duclos 18, que les professions les plus infames peuvent parvenir à être honorées, quand elles servent à l’amusement des Grands. […] Cette profession de Trouveres, Jongleurs ou Ménestriers essuyoit de temps en temps le mépris qu’elle méritoit.

239. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

L’Eglise refuse encore aujourd’hui la sépulture aux Comédiens, qui meurent, sans avoir renoncé à leur profession, elle les tient encore dans les liens de l’excommunication, elle n’a jamais varié sur cet objet. […] Le métier de Comédien, est un emploi indigne d’un Chrétien, ceux qui l’exercent, sont obligés de le quitter… cette profession est contraire au Christianisme. […] Des feuilles hebdomadaires des mêmes années, & dans lesquelles nous lisons expressément, que les spectacles sont contraires à la profession du Christianisme. […] Depuis quand enfin mérite-t-on des louanges, & dévient-on estimable, en faisant profession de représenter des piéces, que leurs Auteurs, les hommes les plus célébres de la nation, ont detestées, comme diametralement opposées aux maximes du Christianisme, & pernicieuses à la pudeur ? […] Tous font profession de croire, que la voie, que prend le plus grand nombre, est la voie de perdition.

240. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79

Ne vous fortifiez pas, Madame, de ce côté-là, car l’appuy, que vous prennez, est tres-foible Il faut plûtôt dire, que ces personnes, que l’on dit être personnes de pieté, sont en cela même scandaleuses, de se servir ainsi de la sainte profession, qu’elles font, pour autoriser le libertinage de leur divertissement.

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