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325. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98

Les Réglements que je vais proposer, n’en sont qu’une faible ébauche ; et je suis persuadé qu’on les porterait à une plus grande perfection, si jamais on l’entreprenait sérieusement.

326. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113

Il pouvoit ajoûter, parce que les fables des uns & des autres portent des coups mortels à la religion & aux mœurs, l’hérétique ouvertement par un parti formé, & un systême réfléchi de doctrine, le Comédien sourdement par l’insinuation du plaisir, le ridicule apparent de la vertu, l’exemple réel du vice. […] Plusieurs pieces en portent même le nom, le Menteur, les Fourberies de Scapin, les Femmes d’intrigue, &c.

327. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

Les Magistrats s’aperçurent, mais trop tard, que dans la Comédie appelée moyenne, les Poètes n’avaient fait qu’éluder la loi qui défendait de nommer : ils en portèrent une seconde, qui bannissant du Théâtre toute imitation personnelle, borna la Comédie à la peinture générale des mœurs. […] Les Comédies designées par le nom de Prétextates, où le sujet & les Personnages étaient pris dans l’état de la Noblesse, & de ceux qui avaient droit de porter la Toge-prétexte. 6.

328. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

Déjà elle a obtenu des lois qui portent l’empreinte bien caractérisée d’un principe inquisitorial. […] bientôt il commanderait en maître aux gouvernements assez dociles, pour devenir les bourreaux serviles des vengeances sacerdotales, bientôt il pourrait livrer aux bras séculiers, tous ceux qui ne voudraient pas croire à des vérités religieuses et légales, bientôt il obtiendrait le rétablissement de ce tribunal de sang, qui portait un nom dérisoire, celui de saint Office, bientôt il remettrait en usage contre des accusés non encore convaincus, le supplice horrible de la question, bientôt il renouvellerait les rigueurs de la Saint-Barthélemy, que des écrivains éhontés ont déjà la hardiesse d’appeler aujourd’hui salutaires, bientôt à l’exemple de la révocation de l’édit de Nantes, il obtiendrait la révocation de la charte qui autorise la liberté des cultes.

329. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

tromper les maris, les pères, les mères, favoriser, nouer les intrigues, donner des rendez-vous, porter les paroles, remettre les lettres. […] Baronius le fait venir d’un bourg de la Palestine, dépendant de Gaze, où il croit que ces jeux ont été institués, du mot Syriaque Majamas, qui signifie les eaux, parce qu’ils se célébraient au bord de la mer ou des rivières, ce qui les rendit si fameux à Antioche dans le faubourg de Daphné, où les eaux étaient abondantes, avec les débauches énormes que les délices du lieu, la superstition païenne, le caractère des habitants, ne pouvaient manquer de porter à l’excès.

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