L’Affichard et d’Alainval, faisoient, le premier au cabaret, le second, dans les brouettes de place ou il couchoit, faute de lit, des farces dignes de l’un et de l’autre lieu.
c’est là, vous le savez, qu’ont commencé tant de divorces qui mettent une misérable Actrice à la place d’une légitime Epouse, qui ruinent des familles entières, et qui sont des objets continuels de gémissements ; c’est là que des regards lascifs entraînent le cœur, et que l’âme devient coupable d’adultère.
Chrysostome 33 expliquant ces paroles du Chapitre onzième de saint Matthieu : « Celui qui voyant une femme, concevra un mauvais désir envers elle, a déjà commis le péché dans son cœur » ; ce Père parle du danger qu’il y a d’assister à la Comédie, par rapport aux femmes qui paraissent sur le Théâtre. « Si une femme négligemment parée, dit-il, qui passe par hasard par la place publique blesse souvent par la seule vue de son visage celui qui la regarde avec trop de curiosité ; ceux qui vont aux Spectacles et non par hasard, mais de propos délibéré et avec tant d’ardeur qu’ils passent un temps considérable à regarder des femmes infâmes, auront-ils l’impudence de dire qu’ils ne les voient pas pour les désirer, lorsque leurs paroles dissolues et lascives, leurs voix et leurs chants impudiques, les portent à la volupté ? […] [NDA] Recueil de Synodes de la Province de Cambrai, tiré de la Bibliothèque des Minimes de la Place Royale. « Nullus fidelis amovendus, nisi sit excommunicatus vel interdictus, aut alio notorio crimine notatus, videlicet meretrices publicae, mimi et histriones.
Saint Thomas, Saint Antonin & les Théologiens, les Papes & les Canonistes, ne savoient quel nom leur donner ; on les appelloit buffones, gaillardi, histriones, baladins, bateleurs, vendeurs d’orviétan, &c. qu’on voit encore sans conséquence, dresser leurs trétaux dans les places publiques, les foires & les marchés.
Le Prince Charles mérite sans doute l’amour des peuples : mais ce pompeux galimatias pour une vingtaine de paysannes qui jettent leurs coëffes, comme les harangères de la place Maubert quand elles se battent, est aussi ridicule que la farce extravagante qu’elles célebrent.