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41. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VIII.  » p. 462

L'on peut donc dire à ceux qui se vantent que la Comédie et les Romans n'excitent pas en eux la moindre mauvaise pensée, qu'ils attendent un peu, que le diable saura bien prendre son temps quand il en trouvera l'occasion favorable.

42. (1675) Traité de la comédie « IX.  » pp. 284-285

L'on peut donc dire à ceux qui se vantent que la Comédie et les Romans n'excitent pas en eux la moindre mauvaise pensée, qu'ils attendent un peu ; que le Diable saura bien prendre son temps quand il en trouvera l'occasion favorable.

43. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233

Les mœurs, les pensées, les passions, sont autant d’objets à qui le Poëte donne une ame & un corps avec la parole. […] Enfin si l’expression d’accens n’est que l’art de communiquer des pensées écrites, & de retracer par le recit, ou par la représentation des actions intéressantes ou agréables, je n’y vois rien qui marque le lien prétendu qui unit l’expression littérale avec l’expression représentative ou du Comédien.

44. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111

Les Autheurs admirent veritablement la pensée & l’entreprise, mais ils ne font aucune mention de Ieux ny de Combats. […] Vespasien pere de ces deux derniers Empereurs avoit fait bastir un superbe Amphitheatre dans le sein de la Ville, soit pour honorer la pensée qu’en avoit eu Auguste, soit pour la braver & pour faire quelque chose plus que luy.

45. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Lors même qu’une pensée a deux faces, on met la pire sous ses yeux. Tout est alors tellement disposé que le mauvais côté de la pensée se montre toujours : semblable à une peinture hideuse qui nous présente toujours le regard. […] On nous interdit les plus légères attaches au mal ; on nous défend tout entretien trop enjoué ; on nous demande de la pureté jusques dans les pensées. […] Après tout, on peut dire d’Eschyle en général qu’il associe d’ordinaire le solide au brillant, que sa diction est toujours belle, et que ses pensées sont magnifiques. […] Earl : « Ces pensées, ces sentiments, ces expressions chastes me plaisent infiniment.

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