Marc à Venise, et ces faits peints sur les vitraux de quelque Eglise et je ne sais quel tableau dans l’arsenal de cette ville.
Si, en parlant des duellistes, on les qualifiait, comme ils le méritent, de fous et de furieux ; si l’idole fantastique qu’ils appellent l’honneur n’était représentée que comme une chimère et une extravagance, si on avait soin de ne peindre la vengeance que sous les couleurs d’une action lâche et cruelle, nul doute que l’on n’accoutumât les hommes à moins de susceptibilité ; mais ce qui contribue à exaspérer les esprits et à les rendre enclins à la vengeance, c’est l’opinion accréditée qu’il y a de la lâcheté à supporter un affront.
Je l’étudie avec attention par tout où je la trouve cette passion ; et j’observe soigneusement les différentes couleurs dont elle est peinte par les Poètes ; pour démêler les circonstances où elle corrige, celles où elle instruit, et celles où elle peut subsister sans reproche, dans le temps même où elle ne corrige pas, du moins d’une manière sensible et éclatante.
C’est dans des vues aussi utiles à la société, qu’il a peint la stupidité de certains Gentillâtres, l’entêtement des Roturiers qui veulent être Gentilshommes, les fausses caresses des gens de Cour, les Fats, les Précieuses.
La préface peint très-bien l’état actuel des arts & du théatre ; on y trouve bien de jolies choses, qui ne sont pas originaires de Novogorod.