Pour la ménager cette pudeur, il faut donc absolument suivant votre système ne plus faire paraître au Théâtre que des prostituées : est-ce ainsi que vous justifiez la délicatesse du goût de vos pudiques Anciens ? […] Dès que l’original paraîtra vous me saurez gré de mon scrupule, il me suffit de vous avoir prouvé par ce peu de vers qu’elle sait penser en grand homme. Afin qu’on en juge mieux je transcrirai ici un de ses Sonnets dont la poésie a paru à toute l’Italie répondre à la sublimité du sujet. […] Pour vous faire juger de ses talents en peinture, puisse-t-elle se rendre au conseil que je lui donne de faire paraître ses ouvrages à Paris. […] Il me paraît que ces deux dernières sciences valent bien toutes celles où vous vous imaginez qu’elles ne pourraient atteindre.
Riccoboni a donné un catalogue des tragédies & des comédies qui ont paru dans le seiziéme siécle, dont le nombre passe celui des piéces Françaises, qui ont paru dans le dix-septiéme siécle, depuis Corneille & Moliere. […] Siége & ces trois établissements, ont paru dans le même tems, le même esprit & la même autorité ont produit les uns & les autres : reste à savoir si Dieu y souscrit. […] Il lui fit un bon accueil à l’ordinaire, il parut avoir tout oublié ; il l’invita à dîner, & voulut le servir de quelque plat excellent. […] Ne quittons pas le théatre Italien, sans parler d’un phénomene qui y parut à la fin du 16. siècle, & au commencement du 17. […] A la renaissance des Lettres, Thalie qui n’y étoit couverte que de haillons & de vices, commança sous les Médicis à se parer d’habits superbes, & les premieres pieces réguliéres qui ont paru en Europe, ont été jouées en Italie, pour les Médicis.
La jeunesse n’y paroît que pour être séduite, & succomber à la séduction. […] Il n’a point paru de livre pernicieux qu’on ne soit sur d’y trouver. […] Il paroît singulier que ce Saint emploie le mot prophane de spectacle, en parlant de la passion & de la mort de J. […] Eclipsée par la parure, puis-je paroître dans les compagnies avec des haillons ? […] S. le démon avoit à paroître, sous quelle forme se transformeroit-il, prendroit-il la tête de Meduse, pour rebuter tout le monde ?
L’amour, cet ennemi redoutable, à qui vous avez déclaré la guerre, y joue presque toujours le rôle principal ; mais ou il est innocent, comme dans Mithridate, Iphigénie, Inès, Didon, Pénélope, Héraclius, & tant d’autres, & pour lors il n’est point à craindre ; ou il est criminel, comme l’amour de Varus, pour Marianne ; de Phèdre, pour Hyppolite ; d’Œdipe, pour Jocaste ; alors, loin d’être peint avec ce coloris qui fait chérir la vertu, il paroît dans toute sa noirceur : Varus le déteste & en triomphe : Phèdre succombe après avoir longtemps combattu ; mais, loin de se glorifier de sa défaite, elle trouve le poison trop lent pour se délivrer d’une vie qu’elle a souillée par les plus noirs forfaits : enfin, Œdipe se prive pour jamais du jour, dès qu’il trouve une mère dans une épouse tendrement aimée. […] Premièrement, le jugement de ce philosophe, si cher à ces esprits dissous dans la volupté, me paroît ici un peu suspect. […] Cette lettre a paru en 1757.
Elle déploye en un mot des traits qui n’ont point paru, & qui surpassent en beauté tous ceux que l’on a vûs. […] L’amour propre fait sentir aux plus méchants la nécessité de paroître vertueux. […] Il m’a toujours, continue-t-il, paru démontré, que si l’on a le malheur de ressentir véritablement ce que l’on doit exprimer, on est hors d’état de jouer.