Souvent en commençant un ouvrage, on se fait un beau plan d’exactitude : la chaleur de l’action le fait oublier, ou la difficulté de le suivre le fait abandonner. […] Quelqu’un qui n’en aurait jamais vu ni lu d’autres, s’y réjouirait certainement ; nous nous y réjouirions nous-mêmes à la fin, quand les autres seraient oubliées : l’habitude fait tout. […] Et qu’en l’année 1701, à l’occasion du grand Jubilé, les Comédiens ayant encore prétendu être absous sans restriction ; et MM. les Curés de Paris ayant tenu ferme, ils s’avisèrent de présenter une nouvelle Requête au Pape Clément X, dans laquelle rien ne fut oublié ; et que ce Pape ayant fait examiner la Requête, elle fut rejetée, et la discipline des Curés confirmée. […] qu’ils développeraient avec soin les suites et les effets funestes des spectacles ; et qu’enfin ils n’oublieraient rien pour déraciner ce mal, et faire cesser cette source de corruption.
Il eut d’abord quelque succès : mais aujourd’hui, généralement méprisé & totalement oublié, ce burlesque écrivain n’a pour lecteur que des laquais.
« Il ne faut pas oublier, (& ce n’est pas une des moindres observations que j’aye fait sur le Théâtre) que si le sujet n’est conforme aux mœurs & aux sentimens des Spectateurs, il ne réussira jamais, quelque soin que le Poète y employe, & de quelques ornemens qu’il le soutienne. » Ainsi nous aurions les mœurs d’un Bucheron, d’un Savetier, &c.
« Quand je pense que vous oubliez notre Doctrine et nos Enseignements au premier souffle de Satan, que vous avez abandonné la révérence du Carême, pour vous laisser prendre aux filets du Diable, et que vous courez à ces Jeux de Chevaux ou Cavalcade de Satan, j'en suis triste et même irrité.
Qu’on n’oublie pas de l’entretenir aussi quelquefois de la nature des parties qui composent le monde, et de l’ordre et des rapports qu’elles ont entre elles.