/ 276
183. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160

Jeu & luxe, mouches & fard, coëffures bizarres, nudités de gorge, Bal, comédie, opéra, sujets usés de la morale des Prédicateurs, on vous traite sort inutilement dans la Chaire : Les femmes ne vous écoutent plus ; mais si les Ministres se taisent, s’ils sont forcés de se taire, la Providence a permis que la liberté Satirique du théatre, y supplée. […] Il faut être au courant ; passionner le vice, le jetter aux pieds de l’idôle, & la couvrir de diamants, pour être cité comme un homme essentiel, dans les coulisses de l’Opéra. […] Le petit livre des amusemens sérieux & comiques est dans ce goût ; on fait parcourrir l’opéra, le caffé, la comédie, le jeu, la promenade, en un mot, tout Paris, à un Voyageur Siamois, pour qui tout est nouveau, & à qui on fait dire bien de jolies choses.

184. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99

Thespis, qui alloit de village en village gagner un bouc, seroit bien étonné, s’il revenoit au monde, de voir les tombereaux devenus l’opéra & l’hôtel de la comédie, & lui-même Corneille & Baron. […] L’histoire de l’Opéra, du Théatre Italien, de celui de la foire, forme encore plusieurs volumes, sans compter tant de théatres des villes de France, dont les anecdotes, si on daignoit les recueillir, feroient une suite immense.

185. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Pour faire un livre d’assertions plus infâme en tout genre que celui qui a fait condamner ces Pères, on n’a qu’à extraire la moitié des opéra, comédies, tragédies, farces, théâtre italien, on fera une chaîne de tradition non interrompue, jusqu’au moment présent, des plus grandes horreurs, même du régicide. […] Le scandale est frappant dans ces occasions, lorsqu’on a l’imprudence d’y appeler pour chanter ou jouer des instruments, les Musiciens de l’opéra.

186. (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142

Vous serez peut-être surpris de ce que je n’ai pas pris la défense de l’opéra dans le cours de cette lettre ; ce n’est pas parce que je crois ce spectacle plus dangereux que les autres, mais c’est que les mêmes raisons que j’ai alléguées ci-dessus, doivent servir à l’excuser.

187. (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68

 » Enfin, en 1669, c’était l’abbé Perrin qui remplissait les fonctions de directeur de l’Opéra.

/ 276