Avant que d'entrer en matière, je suis obligé de remarquer deux choses pour faciliter l'intelligence de tout mon discours : l'une que le Théâtre ne signifie pas proprement comme nous l'entendons aujourd'hui, l'échafaud où paraissent les Acteurs des Comédies et Tragédies, mais un grand lieu composé de plusieurs bâtiments, galeries, promenoirs, et sièges pour les Spectateurs, au milieu duquel était un espace vide, où l'on donnait divers spectacles, comme de Gladiateurs, d'Athlètes et autres, selon le différent usage des Villes et des Provinces, où l'on dressait l'échafaud composé de plusieurs parties, que nous appellons maintenant comme d'un nom propre, le Théâtre ; et là se faisaient plusieurs Jeux, de musique, de danse, de Poésie, et plusieurs autres combats que l'on a souvent compris tous ensemble sous le nom de Jeux Scéniques ou de Théâtre. […] « μοροὶ μενόμενον ὀρχούμεθα. » , de ce qu'en dansant le personnage d'Hercule furieux, il avait fait quelques démarches indécentes et déréglées, il fut obligé de lever le masque, et de dire tout haut.
Et comme vos effets ont appuyé votre nom d’une louange éternelle, qu’elle me fasse l’honneur de me permettre, après avoir prié Dieu qu’il ajoute à la couronne de vos gloires et de votre postérité celle de toutes bénédictions, le titre, Madame, de Votre très humble, très fidèle obéissante et obligée servante, M.
Et pour en être convaincu il ne faut que considérer que lorsque nous avons une extrême horreur pour une action on ne prend point de plaisir à la voir représenter : et c'est ce qui oblige les Poètes de dérober à la vue des spectateurs tout ce qui leur peut causer cette horreur désagréable.
Et pour en être convaincu, il ne faut que considérer, que lorsque nous avons une extrême horreur pour une action, on ne prend point de plaisir à la voir représenter : et c'est ce qui oblige les Poètes de dérober à la vue des spectateurs tout ce qui leur peut causer cette horreur.
Elle répond qu’elle est persuadée que « c’est le soin de son salut qui l’y oblige ». […] Cependant on fait tant, qu’on l’oblige à vouloir bien essayer ce qui en sera, ne fût-ce que pour avoir le plaisir de confondre les calomniateurs de son Panulphe : c’est à cette fin que le bonhomme s’y résout, après beaucoup de résistance. Le dessein de la Dame, qu’elle expose alors, est, après avoir fait cacher son mari sous la table, de voir Panulphe reprendre l’entretien de leur conversation précédente, et l’obliger à se découvrir tout entier par la facilité qu’elle lui fera paraître. […] Sans autre délibération, on oblige le mari à le suivre ; mais comme ils sortent, ils rencontrent Panulphe avec l’Officier, qui les arrêtent. […] Le Ridicule est donc la forme extérieure et sensible que la providence de la Nature a attachée à tout ce qui est déraisonnable, pour nous en faire apercevoir, et nous obliger à le fuir.